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Covid-19 : la 5e vague va entraîner une vague de déprogrammations "catastrophique" en janvier, selon les chirurgiens
information fournie par Boursorama avec Media Services 16/12/2021 à 14:13

"Il ne faut pas que l'administration prenne seule ces décisions", selon le premier syndicat de chirurgiens libéraux, qui dénonce un "manque de dialogue".

"On manque de personnel dans tous les blocs de France" à cause des démissions, des arrêts maladie ou encore des soignants "partis dans les centres de vaccination". ( AFP / PASCAL POCHARD-CASABIANCA )

"On manque de personnel dans tous les blocs de France" à cause des démissions, des arrêts maladie ou encore des soignants "partis dans les centres de vaccination". ( AFP / PASCAL POCHARD-CASABIANCA )

Le principal syndicat de chirurgiens libéraux a lancé jeudi 16 décembre un "cri d'alarme", alors que les plans blancs sont réactivés dans les hôpitaux pour faire face à la nouvelle flambée de covid-19 : il craint des déprogrammations massives d'opérations et demande "que l'administration ne prenne pas seule ces décisions".

La pression épidémique ne cesse de monter dans les hôpitaux -2.843 malades en soins critiques mercredi et bientôt "4.000 autour des fêtes" de fin d'année selon le gouvernement. Avec une conséquence directe en chirurgie : "Les déprogrammations ont recommencé la semaine dernière, leur impact ne sera pas visible d'ici la fin de l'année car l'activité va baisser pendant les vacances, mais la situation risque d'être catastrophique en janvier", déclare Philippe Cuq, coprésident de l'union syndicale Avenir Spé-Le Bloc.

D'autant plus qu' "on manque de personnel dans tous les blocs de France" à cause des démissions, des arrêts maladie ou encore des soignants "partis dans les centres de vaccination", ajoute-t-il. Dans ce contexte, les injonctions de certaines agences régionales de santé (ARS) qui fixent des objectifs chiffrés de déprogrammation, comme en Auvergne-Rhône-Alpes ou dans les Pays de la Loire, sont mal reçues par les praticiens.

"S'adapter aux territoires"

"On a l'impression qu'on recommence avec les mêmes anomalies que pendant la première vague" du printemps 2020, estime le Dr Cuq, qui appelle au contraire à "être intelligent et s'adapter aux territoires", ainsi qu'à "maintenir les activités ambulatoires et de dépistage, en particulier des cancers".

"Il ne faut pas que l'administration prenne seule ces décisions", insiste-t-il, plaidant pour des "cellules régionales de gestion des plans blancs" associant ARS, fédérations hospitalières et représentants des médecins libéraux, à l'opposé du "manque de dialogue" actuel.

Un autre syndicat de médecins libéraux, la CSMF, avait déjà demandé la semaine dernière à l'exécutif "d'inverser le mécanisme de déprogrammation et d'imposer le principe de la décision partagée entre les médecins concernés et les autorités sanitaires".

1 commentaire

  • 16 décembre 17:21

    Déprogrammation ...dans l'hôpital près de chez moi , c'est parti...Les antivax , vous qui remplissez en grande partie les urgences et services de réa, savez vous que bon nombre de cancéreux et autres personnes atteintes de pathologies lourdes mourront dans les mois voire années à venir parce qu'ils n'auront pas reçu les soins adéquats en temps voulu ?


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