France's Health Minister Olivier Veran leaves the Elysee palace at the end of the weekly cabinet meeting, in Paris, on February 9, 2022. (Photo by Ludovic MARIN / AFP) ( AFP / LUDOVIC MARIN )
Le ministre de la Santé Olivier Véran a évoqué dimanche 20 février un "effondrement de la vague Omicron".
La situation sanitaire s'améliore, une embellie propice aux promesses de levée des restrictions. Dimanche 20 février sur l'antenne du Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI , le ministre de la Santé Olivier Véran a ainsi à nouveau affirmé que la fin des contraintes pourrait arriver d'ici peu.
"Nous pensons que d'ici à la mi-mars, les conditions hospitalières et épidémiques nous permettront de supprimer le masque à l'intérieur et de supprimer tout ou partie du pass vaccinal", a-t-il expliqué.
"Ce que nous constatons aujourd'hui et depuis plusieurs semaines, c'est un effondrement de la vague Omicron, qui réduit son allure par deux chaque semaine. C'est heureux, c'est ce que nous constatons dans beaucoup de pays qui nous entourent", a détaillé le ministre de la Santé.
Le nombre de contaminations quotidiennes en chute
Selon les chiffres de Santé publique France samedi, le nombre de cas positifs s'établissait à 86.000 en moyenne sur 7 jours, en chute de 76% depuis le pic atteint le 25 janvier.
Le ministre a aussi souligné la "diminution de la charge sanitaire (avec) de moins en moins de patients dans les hôpitaux" : ils sont encore 28.600 (-14% depuis le 7 février), dont 2.900 en soins critiques (-27% depuis le 12 janvier).
Mais "il y en a encore trop pour dire que c'est terminé et pour supprimer toutes les mesures", a-t-il ajouté.
Le "périmètre précis" de l'allègement des restrictions "dépendra de ce que nous observerons d'ici quinze jours", a indiqué Olivier Véran, démentant tout lien entre ce calendrier et l'élection présidentielle du mois d'avril : "Ce n'est en rien une décision politique, au sens où elle ne s'adapte pas à la situation électorale".
Pas de quatrième dose pour l'instant
Le ministre a par ailleurs écarté dans l'immédiat l'hypothèse d'une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19, qui "ne s'impose pas aujourd'hui" selon les autorités sanitaires, tout en envisageant "très tranquillement" d'y recourir si elle devenait "absolument nécessaire".
Rien ne le laisse présager pour l'instant, d'autant que "c'est la première fois depuis longtemps qu'il n'y a pas un variant" signalé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) "qui serait en train d'exploser dans un pays lointain avec le risque qu'il provoque une vague européenne".
"Ca ne veut pas dire que ça n'arrivera pas, mais à l'heure (actuelle) nous avons une situation assez clarifiée", a souligné Olivier Véran.
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