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Covid-19 : l'Anses recommande d'éviter les masques FFP2 au graphène
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/12/2021 à 09:27

Le Canada avait ptis une mesure similaire en avril, avant de réautoriser les masques contenant cette substance chimique.

L'Anses note un "manque d'information sur le graphène utilisé par les fabricants et sur la toxicité de cette substance, en particulier à long terme". ( AFP / INA FASSBENDER )

L'Anses note un "manque d'information sur le graphène utilisé par les fabricants et sur la toxicité de cette substance, en particulier à long terme". ( AFP / INA FASSBENDER )

Alors que l'usage des masques a explosé dans le monde pour lutter contre la pandémie de covid-19, l'autorité sanitaire française s'interroge sur les masques FFP2 contenant du graphène. Alors que leur usage est déjà suspendu depuis mai, l'Anses a confirmé mardi 14 décembre qu'il fallait éviter de les utiliser par précaution, faute de données sur la toxicité de ce matériau synthétique.

"L'Anses recommande aux autorités publiques de privilégier la mise sur le marché ou la mise à disposition de masques sans graphène", indique l'agence dans un communiqué après une expertise demandée par la Direction générale de la santé (qui dépend du ministère).

En avril, le Canada avait été le premier pays à mettre en évidence les risques potentiels des masques FFP2 (ou KN95, l'équivalent nord-américain) contenant du graphène. Le pays visait notamment l es masques au graphène fabriqués par la société chinoise Shandong Shengquan New Materials , alors soupçonnés de pouvoir provoquer des problèmes pulmonaires. Après analyse, le Canada avait finalement réautorisé ces masques en juillet, estimant qu'ils ne présentaient pas de risque avéré.

Mais dès mai, les autorités françaises avaient demandé en mai de ne plus utiliser les masques FFP2 au graphène, distribués en particulier aux professionnels de santé. Cette suspension avait été décidée en attendant l'évaluation des risques par l'Anses.

Impossible d'évaluer le risque

Bien que les données disponibles "ne mettent pas en évidence de situations d'exposition préoccupantes", l'Anses juge "impossible d'évaluer le risque pour la santé". Elle note en effet un "manque d'information sur le graphène utilisé par les fabricants et sur la toxicité de cette substance, en particulier à long terme". C'est pourquoi elle estime préférable d'éviter ce type de masques par précaution.

Par ailleurs, dans un avis distinct, l'Anses s'est penchée sur les masques chirurgicaux utilisés par le grand public : les substances chimiques qu'ils contiennent entraînent-ils des risques de par leur inhalation ou contact avec la peau ?

Les résultats de cette expertise sont "rassurants", si les masques sont utilisés conformément aux instructions (changés tous les quatre heures, portés dans le bon sens, etc.). "Les expositions aux substances chimiques retrouvées dans les masques ne dépassent pas les seuils sanitaires, aussi bien pour les adultes que pour les enfants" , selon l'Anses.

Cela "garantit l'absence de risque pour la santé des populations, que ces substances soient inhalées ou en contact avec la peau", lorsque les masques sont correctement portés, explique dans le communiqué Céline Dubois, coordinatrice de cette expertise à l'Anses.

Cette expertise a été menée sur plusieurs dizaines de références de masques chirurgicaux destinés au grand public, prélevées par la DGCCRF (répression des fraudes) en 2020 puis 2021.

2 commentaires

  • 14 décembre 11:08

    "L'agence sanitaire s'interroge" ! Qu'elle continue , ça fait pas de bruit.


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