Covid-19 : des masques FFP2 gratuits en pharmacie pour les immunodéprimés

information fournie par Boursorama avec Media Services •02/02/2022 à 14:38

La mesure concerne environ 300.000 personnes en France. Les immunodéprimés sont actuellement nombreux dans les services de réanimation.

À l'inverse des masques chirurgicaux, les masques FFP2 présentent un bon niveau de protection pour le porteur lui-même. ( AFP / INA FASSBENDER )

Les personnes immunodéprimées chez qui la vaccination contre le Covid-19 ne donne pas de résultat satisfaisant pourront recevoir des masques FFP2 gratuits dans les pharmacie, a annoncé mercredi 2 février le gouvernement.

Désormais, "les pharmacies d'officine délivrent gratuitement (...) des masques de type FFP2 (...) aux personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées , pour lesquelles la vaccination n'induit pas la production et le maintien d'un titre d'anticorps à un niveau suffisant pour assurer une protection suffisante", détaille un arrêté publié au Journal officiel. La mesure concerne aussi les personnes "chez lesquelles une maladie ou un traitement entraîne une baisse rapide du niveau des anticorps", soit de fait l'essentiel des immunodéprimés.

Les personnes fragiles, ainsi que toutes celles testées positives et même simples cas contact, pouvaient déjà obtenir gratuitement des masques dits chirurgicaux mais ces derniers servent essentiellement à éviter à propager le virus et n'ont qu'un intérêt limité pour éviter de se faire infecter.

20 masques toutes les deux semaines

À l'inverse, les masques FFP2 présentent un bon niveau de protection pour le porteur lui-même. Certains professionnels de santé souhaitent d'ailleurs généraliser son port , surtout réservé aux soignants, mais le gouvernement y est réticent, en particulier pour des raisons d'offre insuffisante.

Chaque personne concernée par cette mesure pourra obtenir "une délivrance de 20 masques pour deux semaines ou pour une délivrance de 50 masques pour cinq semaines" , précise l'arrêté.

Les immunodéprimés, peu ou pas réceptifs aux vaccins, sont environ 300.000 en France et sont actuellement nombreux dans les services de réanimation, à côté des non-vaccinés.