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Covid-19 : "C'est peut-être la dernière des vagues", avance Olivier Véran
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/01/2022 à 12:35

À l'issue de la vague Omicron, l'immunité devrait être supérieure à 50%, et jusqu'à 100% en prenant en compte la vaccination, veut croire le ministre de la Santé.

Olivier Véran à Paris, le 23 décembre 2021. ( POOL / ELIOT BLONDET )

Olivier Véran à Paris, le 23 décembre 2021. ( POOL / ELIOT BLONDET )

La forte contagiosité du variant Omicron et l'immunité collective qu'il pourrait engendrer fait que la flambée actuelle de l'épidémie pourrait bien représenter la "dernière vague" de Covid-19 en France, a estimé Olivier Véran lundi 3 janvier. Mais avant cela, le mois de janvier va être "difficile à l'hôpital", a-t-il mis en garde.

Compte tenu de la forte contagiosité d'Omicron et de la vaccination, "c'est peut-être, peut-être - encore une fois, tout est dans le peut-être - la dernière des vagues", a-t-il estimé. "Vu le taux de contamination dans notre pays et d'ailleurs sur la planète, il est probable que nous ayons tous acquis une forme d'immunité ou par la vaccination , ou par l'infection, ou les deux", a-t-il expliqué.

"À l'issue de la première vague, il y avait 4 à 5% de la population qui avait atteint une forme d'immunité et nous n'avions pas de vaccin. (...) On va avoir, à l'issue de la vague Omicron, une immunité qui sera largement supérieure aux 50%. Même avec la vaccination quasiment du 100% en réalité", a-t-il ajouté.

"Saturation de nos hôpitaux"

"Le risque encouru avec Omicron est un risque de saturation de nos hôpitaux, des lits d'hospitalisation conventionnels", a prévenu le ministre sur France Inter . "Omicron est moins dangereux" et "provoque moins de détresse respiratoire aiguë, et les besoins de lits en réanimation sont moins importants qu'avec les variants précédents", mais il peut provoquer "des besoins en oxygène de trois, quatre jours et donc on s'attend à un afflux de malades dans les lits d'hospitalisation conventionnelle", a expliqué le ministre.

"La grippe a commencé, les gastroentérites sont là. Les autres pathologies, les autres personnes qui ont des maladies chroniques ont besoin d'être soignées. Sur 400.000 lits de médecine que comptent nos hôpitaux aujourd'hui, 20.000 sont déjà occupés par des patients Covid avant même l'impact de la vague Omicron", a déclaré Olivier Véran.

"On va passer un mois de janvier difficile à l'hôpital. Les soignants qui sont à pied d'œuvre" et "qui n'ont pas pris de vacances, le savent", a poursuivi le ministre.

16 commentaires

  • 03 janvier 13:03

    La campagne de Macron commence...


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