« Je me garderai bien de donner la moindre leçon, mais… » Mais en réalité, elles n'ont fait que cela. Auditionnées par la commission d'enquête sur la gestion de la crise sanitaire, au lendemain de la comparution d'Agnès Buzyn, les deux ex-ministres de la Santé Marisol Touraine et Roselyne Bachelot n'ont pas ménagé leurs critiques – toujours à fleurets mouchetés à l'encontre de celle qui leur a succédé et qui déclarait la veille que la gestion des masques n'était pas de son ressort. « Est-ce qu'être ministre, c'est être au courant de tout ? Oui. Quand on est en charge de l'État et d'un ministère, il faut tout connaître », a lancé l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, visiblement excédée par cette nouvelle génération de politiques formés à l'efficience et à l'optimisation. « Les plans de lutte imaginés à froid sont des brodequins d'acier qui contraignent la décision », a-t-elle jugé, tranchante, rappelant l'impératif de vrais choix politiques : « En matière de santé publique, il n'y a pas de demi-choix. La seule stratégie est la prévention maximum. » Une série de demi-choix a-t-elle amplifié la crise, notamment – sujet récurrent, indépassable – sur la politique des masques ?
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On m'a dit qu'il n'y avait pas de date de péremption.
Soumise aux questions des députés, Marisol
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