Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Coronavirus: La réouverture des écoles le 11 mai remise en cause par des élus et syndicats
information fournie par Reuters 04/05/2020 à 06:41

CORONAVIRUS: LA RÉOUVERTURE DES ÉCOLES LE 11 MAI REMISE EN CAUSE PAR DES ÉLUS ET SYNDICATS

CORONAVIRUS: LA RÉOUVERTURE DES ÉCOLES LE 11 MAI REMISE EN CAUSE PAR DES ÉLUS ET SYNDICATS

PARIS (Reuters) - L'association des maires d'Ile-de-France a demandé dimanche "solennellement" au président de la République Emmanuel Macron de reporter la date de réouverture des écoles à une date ultérieure au 11 mai, faisant écho à plusieurs syndicats de l'enseignement primaire qui dénoncent l'impréparation du gouvernement et l'impossibilité d'organiser le retour des élèves dans de bonnes conditions.

"Monsieur le Président de la République, en Île-de-France, l'Etat ne peut pas se désengager de sa responsabilité dans la réouverture des écoles le 11 mai ; et ce calendrier est, dans la plupart de nos communes, intenable et irréaliste", écrit l'association des maires d'Ile-de-France dans une lettre ouverte diffusée dimanche sur le site internet de La Tribune.

"La préparation du déconfinement se fait dans un calendrier à marche forcée, alors que nous n'avons pas encore toutes les informations pour préparer la population, et que les directives sont mouvantes", ajoutent les 316 maires signataires, parmi lesquels Anne Hidalgo, la maire de Paris.

"La souplesse et l'adaptation aux conditions locales sont nécessaires, et les maires souhaitent bien évidemment être associés à cette concertation (...) Mais le désengagement de l'Etat de ses responsabilités en matière éducative et sanitaire, en pleine crise et alors que l'état d'urgence va être prorogé, est inimaginable".

L'association des maires d'Ile-de-France demande ainsi, outre le report de la date de réouverture des écoles, de "ne pas faire reposer sur les maires la responsabilité juridique, politique et morale de la réouverture des écoles, mais de les associer dans une concertation avec le Préfet de département".

Plusieurs syndicats de l'enseignement avaient déjà dénoncé ces derniers jours une date de réouverture arbitraire, la principale organisation du primaire SNUipp-FSU regrettant qu'elle n'ait été validée par aucune autorité médicale.

La publication dimanche par le ministère de l'Education nationale de la version définitive du protocole sanitaire précisant les modalités pratiques de réouverture et de fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires, n'a rien arrangé.

RENTRÉE EN SEPTEMBRE

Selon ce document, le ministère recommande le port du masque pour les personnels mais ne le rend obligatoire que dans les situations où les règles de distanciation risquent de ne pas être respectées, comme pour les personnels intervenant auprès des plus jeunes ou d’élèves à besoins éducatifs particuliers.

Concernant les élèves, le port du masque est à proscrire dans les écoles maternelles et recommandé pour les élèves de primaire, précise le ministère.

Les salles de classe doivent par ailleurs être organisées de manière à respecter une distance d’au moins un mètre entre les tables, soit un espace de 4 mètres carrés autour de chaque élève. Ainsi, une salle de 50 mètres carrés doit permettre d’accueillir 16 personnes.

Les écoles doivent être nettoyées quotidiennement et un nettoyage approfondi des tables, chaises, équipements et matériels en contact avec des groupes d'élèves différents doit être réalisé entre chaque groupe, si possible à l’aide de lingettes désinfectantes.

Dans un communiqué diffusé dimanche soir, le syndicat Sud dénonce des "exigences intenables à mille lieues des préoccupations pédagogiques" et réclame une réouverture des établissements en septembre.

"Les conditions sanitaires ne seront pas réunies et ne permettent pas une reprise en mai dans de bonnes conditions pour les élèves et le personnel : une rentrée en septembre permettrait d’avoir le temps de mieux préparer les classes et les établissements au niveau matériel ainsi que l’embauche de personnels supplémentaires", estime le syndicat.

(Blandine Hénault, édité par)

3 commentaires

  • 04 mai 08:59

    une seule chose doit être mis en place la non prise en charge des salaires pour cause de garde d'enfants, après ils font ce qu'ils veulent


Signaler le commentaire

Fermer