Le président sud-coréen destitué Yoon Suk-yeol doit comparaître à compter de lundi à Séoul pour des accusations d'insurrection pour avoir déclaré la loi martiale en décembre dernier, une décision qui, bien que finalement éphémère, a plongé le pays dans une crise sans précédent depuis des décennies.
Yoon Suk-yeol, dont la destitution a été confirmée plus tôt ce mois-ci par la Cour constitutionnelle, nie toute inconduite.
Il doit comparaître à 10h00 (01h00 GMT) lors d'une première audience au tribunal central de Séoul. Sa présence est requise aux termes de la loi, comme c'est le cas pour tous les prévenus lors d'un procès pénal.
Yoon Suk-yeol risque une peine d'emprisonnement à perpétuité, voire même la peine capitale, bien que la Corée du Sud n'a plus procédé à une exécution depuis plusieurs décennies.
(Joyce Lee; version française Jean Terzian)
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