par Eduardo Baptista, Hyunsu Yim et Joyce Lee
Les autorités sud-coréennes sont arrivées vendredi matin à la résidence du président Yoon Suk-yeol, destitué et suspendu de ses fonctions plus tôt ce mois-ci pour avoir tenté d'imposer la loi martiale le 3 décembre, pour exécuter un mandat d'arrêt émis à son encontre.
Visé par une enquête pénale pour des accusations de tentative d'insurrection, Yoon Suk-yeol n'a pas donné suite à de multiples convocations des enquêteurs cherchant à l'interroger sur sa décision d'imposer la loi martiale.
Les autorités n'ont jamais auparavant arrêté un président sud-coréen en exercice.
Des responsables du Bureau de lutte contre la corruption dédié aux responsables de haut rang sont arrivés devant la résidence de Yoon Suk-yeol à 07h00 vendredi (22h00 GMT jeudi), selon des journalistes de Reuters.
Les médias ont rapporté que leurs véhicules n'avaient pas immédiatement tenté d'entrer sur la propriété du dirigeant sud-coréen déchu, notamment car un bus bloquait l'accès aux véhicules.
On ne savait pas si les services de sécurité présidentiels tenteraient de s'opposer à l'arrestation de Yoon Suk-yeol.
Des manifestants se sont rassemblés près de la résidence de Yoon Suk-yeol, après que les médias ont rapporté mardi que les enquêteurs tenteraient d'exécuter prochainement le mandat d'arrêt à son encontre.
"Nous devons les arrêter au péril de nos vies", a dit l'un des manifestants à la foule, alors que d'autres scandaient: "Le président Yoon Suk-yeol sera protégé par le peuple".
Le mandat d'arrêt émis mardi contre Yoon Suk-yeol est valable jusqu'au 6 janvier.
(avec Josh Smith; version française Camille Raynaud)
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