On a les candidats qu'on mérite. Les présidentielles passées ont vu défiler dans le rôle des « petits » candidats des personnages d'envergure tels que Michel Crépeau, René Dumont, Huguette Bouchardeau ou encore Bertrand Renouvin, et on en passe des aussi bien, voire davantage capés encore.
Oui, c'était un temps que les moins de vingt ans... Mais quand même...
Puisque le paradoxe est le thermomètre médiatique, il est de bon aloi d'encenser aujourd'hui les « petits » candidats s'invitant au festin démocratique, surtout quand ils malmènent les gros. Un coup d'?il dans le rétro de l'histoire permet de déciller les yeux. Et de constater qu'en 2017, le « casting » des outsiders par rapport aux autres crus présidentiels ressemble quelque peu à une chute finale.
Philippe Poutou et Nathalie Arthaud ont beau gesticuler pour représenter les « travailleurs-travailleuses », sous les regards énamourés des caméras, c'est quand même petit bras, très petit bras par rapport à un Alain Krivine ou une Arlette Laguiller, la Jeannie Longo de la présidentielle. D'aucuns en viennent même à se souvenir avec nostalgie d'Olivier Besancenot, c'est dire.
Avec Marie-France Garraud, candidate en 1981, le QI des citoyens était davantage sollicité qu'aujourdhui avec Nicolas Dupont-Aignan qui semble par trop se focaliser sur le QE (quotient émotionnel) de ses...
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