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Comment les Turcs ont-ils vécu la finale de la Ligue des champions
information fournie par So Foot 12/06/2023 à 13:53

With the nostalgic tram standing in Taksim square, the 2023 UEFA Champions League giant trophy seen in the background. Manchester City and Inter will face each other in the final match that will determine the champion of the UEFA Champions League season on Saturday, June 10, 2023 at Ataturk Olympic Stadium. As part of the festival, a giant Champions League trophy and a model of a soccer ball were seen in Taksim. It was met with intense interest from domestic and foreign tourists. (Photo by Onur Dogman / SOPA Images/Sipa USA) - Photo by Icon sport

With the nostalgic tram standing in Taksim square, the 2023 UEFA Champions League giant trophy seen in the background. Manchester City and Inter will face each other in the final match that will determine the champion of the UEFA Champions League season on Saturday, June 10, 2023 at Ataturk Olympic Stadium. As part of the festival, a giant Champions League trophy and a model of a soccer ball were seen in Taksim. It was met with intense interest from domestic and foreign tourists. (Photo by Onur Dogman / SOPA Images/Sipa USA) - Photo by Icon sport

Reportée en 2020 puis en 2021, la finale de la Ligue des champions s'est cette fois-ci bel et bien tenue à Istanbul, ce samedi 10 juin. Une bulle d'air pour de nombreux citoyens Turcs dans un contexte économique difficile, même si beaucoup rêvaient d'une autre issue sportive.

Il est près de 3h du matin, aux abords du stade olympique Atatürk d’Istanbul, lorsque le visage d’Eren s’éclaire. Pour éviter les deux heures de bouchons aux abords de l’enceinte stambouliote, située à une trentaine de kilomètres à l’ouest du cœur de la ville, ce jeune turc au dégradé impeccable a une solution : se garer sur une route délabrée, à plus d’une borne et demi du chaudron, et ainsi prendre une route dont il a l’air d’être le seul à connaître. Au moment d’aborder le sujet ballon rond, ce fan de Beşiktaş a encore la tête au championnat turc. Trois jours plus tôt, lors de l’ultime journée du championnat turc, son club de cœur, a terminé troisième du championnat à la suite d’un nul explosif à la Vodafone Arena face à Konyaspor (3-3) synonyme pour eux de Ligue Europa Conférence l’an prochain. Alors même s’il est fan de foot, Eren a préféré manquer le triomphe de Manchester City pour enquiller les courses. « Cette finale, c’est surtout une aubaine pour le boulot » , glisse celui qui utilise le profil de son père sur l’application de taxi, un certain “Mehmet”.

« C’est fantastique pour nous d’accueillir cette finale malgré tout ce qu’il s’est passé  »

« Mon frère vit aux États-Unis, et dès que je pourrais, j’irai le rejoindre là-bas pour faire la même chose. La situation économique est difficile ici en ce moment  », déroule Eren comme pour se justifier de ne pas avoir assisté au but de Rodri. Durement frappée par l’inflation (autour de 40% en moyenne) et aussi par le tremblement de terre de février dernier qui a fait plus de 50 000 victimes et des dégâts matériels gigantesques représentant près de 4% de son PIB, la Turquie a vu les prix s’envoler et sa monnaie dévaluée. Exemple : en 2018, une livre turque valait 0,2 dollar américain. Aujourd’hui, elle vaut autour de 0,04 dollar. Ajoutez à cela une élection présidentielle qui s’est tenue il y a dix jours, remportée d’une courte tête par Recep Tayyip Erdoğan (52%), le peu de billets disponibles pour les locaux (sans compter leur prix exorbitant à la revente) avec les 50 000 fans italiens et anglais présent au stade, et surtout un stade difficilement accessible e

Par Andrea Chazy, à Istanbul pour SOFOOT.com

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