Uwe Baister n'a rien oublié des tristes événements de cette nuit noire et froide. Comme pour exorciser ses vilains souvenirs, il raconte dans le détail sa soirée. Sa fille de 18 ans embrassée de force qui criait quand un inconnu lui touchait la poitrine, les mains baladeuses dans les allées de la gare centrale, l'attente interminable sur les quais entouré d'une foule hostile, l'absence inquiétante des forces de l'ordre... Ce banquier qui a toujours vécu à Cologne n'a rien oublié, mais sa colère s'est estompée au fil des jours. Il souhaite toutefois témoigner pour raconter ce qui s'est vraiment passé en cette triste nuit de la Saint-Sylvestre...
Le Point.fr : Comment vous êtes-vous retrouvé près de la Cathédrale pour fêter la nouvelle année ?
Uwe Baister : Nous avions prévu de dîner dans une brasserie avec mon épouse, ma fille et sa meilleure copine ainsi qu'un ami bavarois. Nous sommes venus en train et, dès notre sortie de la gare, nous avons vu qu'une foule composée d'environ 200 personnes était déjà présente. La plupart de ces gens étaient de jeunes hommes qui parlaient arabe ou un mauvais français. Beaucoup se lançaient des feux d'artifice les uns vers les autres. Nous avons fait comme si de rien n'était et nous sommes allés manger. À 22 heures, la meilleure amie de ma fille est sortie pour fumer. Des jeunes hommes lui ont alors demandé...
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