Roland Ries voit rarement rouge… Pourtant, depuis que la carte officielle a rendu son verdict sur les zones vertes et rouges, le maire de Strasbourg, dont la ville est située dans un département rouge, se dit agacé. Au point que, jeudi 14 mai, il a écrit à Olivier Véran, le ministre de la Santé, pour dénoncer la nocivité de la typologie mise en place par le gouvernement. L'édile, qui n'est pas candidat aux municipales, redoute que « ce rouge ne stigmatise la capitale européenne » et ne nuise à son image et à son attractivité. « Mes concitoyens m'interpellent et craignent que ce rouge ne soit interprété de manière négative alors que, durant ces deux derniers mois, Strasbourg a su faire preuve d'une responsabilité exemplaire en s'appuyant sur des équipes hospitalo-universitaires de talent, sur des citoyens qui ont fait preuve de discipline et sur des professionnels qui se sont mobilisés sans compter pour assurer nos besoins vitaux quotidiens », a déclaré Roland Ries aux DNA.
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Il n'est pas le premier. Jean Rottner, le président LR de la région Grand Est (tout en rouge), avait déjà déclaré sur BFM TV le 8 mai : « « Il n'y a pas deux France, rouge ou verte, il y a une France qui doit faire face à l'épidémie. » La démarche du maire de Strasbourg a depuis été relayée par Jean-Luc Heimburger. Dans une tribune
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