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Chômage : Geoffroy Roux de Bézieux s'inquiète des "gros nuages noirs à l'horizon"
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/05/2022 à 10:21

Le patron du Medef a commenté les prévisions de Bruno Le Maire, qui a jugé début mai que "le pire est devant nous".

Geoffroy Roux de Bézieux, le 10 novembre 2021, à Paris ( AFP / ERIC PIERMONT )

Geoffroy Roux de Bézieux, le 10 novembre 2021, à Paris ( AFP / ERIC PIERMONT )

"Je ne sais pas si le pire est à venir, mais on est face à des choses qu'on ne connait pas". Interrogé sur les incertitudes qui planent sur l'économie française, Geoffroy Roux de Bézieux s'est inquiété de l'impact à moyen terme des chiffres élevés de l'inflation sur l'emploi.

Sur le mois d'avril, l'inflation a atteint 4,8% et pourrait dépasser dès le mois de mai les 5%. "Nous sommes face à des difficultés économiques considérables. Le plus dur est devant nous", avait déclaré Bruno Le Maire, début mai. "Il y a la guerre en Ukraine, la flambée du prix des matières premières, une inflation nouvelle qui est le premier sujet de préoccupation économique", avait expliqué le ministre.

"L'activité de mai et juin n'est pas mauvaise. C'est plutôt les gros nuages noirs à l'horizon qui nous inquiètent", a commenté jeudi 12 mai le patron des patrons.

"Je suis de nature optimiste. Je ne sais pas si le pire est à venir, mais on est face à des choses qu'on ne connait pas", a t-il encore ajouté. "On est face à des choses qu'on ne connait pas (...) La dernière fois qu'on a eu une inflation supérieure à 5% c'était en 1983 je crois, moi j'étais encore à l'école. Donc oui c'est difficile", pour les entreprises, a estimé Geoffroy Roux de Bézieux.

Face à cette situation "les entreprises jouent leur rôle", en réduisant leurs marges pour ne pas répercuter totalement la hausse de leurs coûts dans leurs prix de vente, et pour certaines d'entre elles en ayant augmenté les salaires depuis le début de l'année. "Évidemment si l'inflation finit à 7 ou à 8% il y a aura surement d'autres discussions (sur les salaires). Aujourd'hui c'est trop tôt pour le dire", a affirmé le patron du Medef.

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3 commentaires

  • 12 mai 11:02

    @ XP2015: En 2021 fallait être naïf pour ne pas voir venir la remontée des taux des obligations et la restriction des QE par les banques centrales, avec tous les impacts que cela signifie. L'argent gratuit ne peut pas durer éternellement. Le discours politique sur le phénomène d'inflation transitoire revient à la dure réalité.


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