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Chili con cramé ?
information fournie par So Foot 26/03/2024 à 10:58

Chili con cramé ?

Chili con cramé ?

Dix ans après une Coupe du monde 2014 remarquée et suivie de deux sacres continentaux, le Chili ne fait plus peur à personne à l’heure d’affronter l’équipe de France, ce mardi. En mauvaise position durant les qualifications sud-américaines au prochain Mondial, La Roja a changé de sélectionneur et fait face à un sérieux creux générationnel.

Avant de se déplacer à Marseille pour affronter l’équipe de France ce mardi, la sélection chilienne a fait un crochet par l’Italie. À Parme, La Roja a giflé l’Albanie (0-3), vendredi, grâce, notamment, à l’ouverture du score d’Eduardo Vargas. Son nom sent bon les années 2010 et les nuits blanches à regarder ces hommes en rouge faire trembler, la bave aux lèvres, les plus grandes nations du continent sud-américain. L’Argentine de Lionel Messi s’est cassée les dents par deux fois en finale de Copa América lors de séances de tirs au but où Charles Aránguiz a prouvé qu’on pouvait avoir le sang chaud et froid en même temps, pendant que le Brésil de Neymar a dû s’employer pour écarter les hommes de Jorge Sampaoli en huitièmes du Mondial 2014. En égrenant ces matchs majeurs de la dernière décennie, battre l’Albanie n’a rien d’un exploit. En réalité, dix ans après, le Chili n’est plus vraiment le Chili.

La gueule de bois

La sélection a longtemps profité du travail colossal de Marcelo Bielsa dans l’étroite bande continentale et de sa génération dorée emmenée par Alexis Sánchez, Arturo Vidal et Claudio Bravo. La suite est moins rose, les sélectionneurs se succèdent, n’arrivent pas à faire mieux qu’une quatrième place de Copa América et, pire, échouent à qualifier le pays pour les Coupes du monde 2018 et 2022. Membre éminent du top 10 du classement FIFA entre août 2015 et juillet 2018, avec un pic à la 3e place en 2016, le Chili végète désormais au 42 e rang, entre la Tunisie et l’Algérie. Un problème subsiste également : Bravo, malgré ses neuf matchs avec le Real Betis cette saison, a dû revenir prêter main-forte à ses compatriotes après un an d’absence et Sánchez, dont le temps de jeu a considérablement diminué à l’Inter, n’a toujours pas de concurrent fiable en sélection. « Ils devraient avoir un second rôle et ne plus être des joueurs sur qui l’on compte en premier. C’est un sujet récurrent au Chili parce que cette génération dorée n’a jamais eu de remplaçant à la hauteur » , indique Samuel Ferreiro, journaliste de Las Últimas Noticias , journa

Par Enzo Leanni pour SOFOOT.com

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