Les chantres de la dédiabolisation au Front national doivent grincer des dents. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV jeudi matin, Jean-Marie Le Pen a répété que les chambres à gaz n'étaient qu'"un point de détail" de l'histoire. "Je crois que c'est la vérité", a soutenu le président d'honneur du FN, qui affirme n'avoir jamais regretté ses propos tenus en 1987, malgré sa condamnation à une amende de 1,2 million de francs (183 000 euros) pour "banalisation d'un crime contre l'humanité" en 1991. "Ce que j'ai dit correspondait à ma pensée que les chambres à gaz étaient un détail de la guerre, à moins d'admettre que c'est la guerre qui était un détail des chambres à gaz", a-t-il poursuivi. Ce n'est pas la première fois que le cofondateur du FN maintient ainsi ses propos : il l'avait déjà fait en 1997, à Munich, lors d'une conférence, puis dans un entretien au mensuel Bretons en 2008. Il lançait alors : "J'aurais parlé, même de très loin, du génocide vendéen, personne n'aurait été choqué. J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale : ça me paraît tellement évident. (...) Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là." "Monsieur Durafour crématoire" Face à Jean-Jacques Bourdin jeudi matin, Jean-Marie Le Pen a estimé que l'affaire avait été "instrumentalisée" contre lui "en y introduisant un soupçon d'antisémitisme". "Je mets au défi quiconque...
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