Une mer de drapeaux frappés de la couronne d'Espagne s'est déversée sur le Passeig de Gracia, une des plus belles artères de Barcelone inondée d'un soleil plus estival qu'automnal. Plusieurs centaines de milliers de manifestants (1,3 million selon les organisateurs) ont défilé aux cris de « Vive la garde civile » ou « Puigdemont en prison », « eviva Espagna ». Barcelone a vécu ce dimanche sa journée d'orgueil souverainiste.
« Nous sommes la majorité silencieuse qui a perdu depuis le référendum du 1er octobre la bataille de la rue et de l'image, déclare Blanca Landa, une mère de famille barcelonaise. Il n'y a pas de vainqueur, que des vaincus, espagnolistes et indépendantistes, parce que la société est divisée et que personne ne sait ce qui va se passer. Mais aujourd'hui, la légalité est rétablie. »
Si les Catalans ont résisté à la tentation de s?entretuer, c'est bien parce qu?ils sont plus responsables que leurs leaders
En est-elle vraiment sûre ? Au même moment, le camp indépendantiste, qui avait de son côté célébré vendredi soir devant la Generalitat (le palais de l'exécutif régional) la naissance de la république catalane, continue de jouer sur le fil de ce qu'il appelle justement « un choc de légalités ». Démis de ses fonctions de président du gouvernement de...
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