La Cause du peuple de Patrick Buisson est d'abord l'histoire d'une phénoménale duperie. Qui pouvait croire que Nicolas Sarkozy et son conseiller, le premier, étaient en totale harmonie ? Sarkozy, maurrassien ? Jamais. Tout juste un suiveur tâtonnant. Buisson, un pragmatique libéral ? Au plus, un tacticien au sang-froid qui s'en remet toujours au coup d'après. Les convictions de Buisson sont aussi solidement ancrées dans son être que la spontanéité émotionnelle l'est chez Sarkozy. Ils se sont donc menti pour le meilleur et pour le pire.
Lire aussi Ségolène Royal, l'idole de Buisson
Cette histoire est celle de deux "amis" qui n'ont, en réalité, jamais "fait couple", en dépit des succès, des échecs et des déclarations d'amour ("Je t'aime, mon Patrick !") La lecture du pavé buissonien laisse pantois : durant cinq ans, soit les années qui nous importent le plus, la France fut dirigée par un binôme aux intérêts divergents, aux représentations du monde diamétralement opposées. On relate ici la version de l'ancien journaliste de Minute , et seulement. Version, disons-le, qui se rapproche, s'agissant de l'organisation des réunions et des comportements de chacun, de ce que nous rapportaient jadis des témoins de premier ordre.
Lire aussi Buisson-Sarkozy, une affaire ...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer