"Aaaaah, le voilà." Les dizaines de regards présents dans la salle d'audience suivent le pas pressé de Dominique Alderweireld, dit "Dodo la Saumure", qui fait son entrée avec un léger retard. Costume vert, chemise rayée, il prend place à la barre. À ses côtés, Béatrice Legrain, présentée comme sa compagne, une jolie femme blonde, tenancière d'un bar d'hôtesses en Belgique, l'institut Béa. Tous les deux comparaissent pour proxénétisme aggravé dans le procès dit du Carlton de Lille. On leur reproche d'avoir fourni des prostituées à René Kojfer, chargé des relations publiques de l'hôtel Carlton, pour des parties fines avec des clients de l'établissement.
- Vous êtes gérant de plusieurs établissements en Belgique, commence le président Bernard Lemaire.
- Je suis souteneur, répond Dominique Alderweireld. Dans une activité qui n'est ni une broderie ni une épicerie. Mais je ne suis plus gérant, vu ma situation, ce sont des amis qui gèrent mes affaires. J'avais six clubs, mais j'en ai fermé un.
- Le DSKlub ? C'était de la provocation...
- C'était une politique commerciale... Je l'ai fermé parce que je perdais trop d'argent. Mais j'ai des projets.
- Lesquels ?
- Un nouveau club : le FMI, le Famous Miss International, répond sans ciller celui qui se présente comme un "humaniste laïque et déiste, un peu comme Voltaire", toujours prêt à aider "ses filles". L'homme a d'ailleurs créé une association, Marie-Madeleine....
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