« Où est Puigdemont ? » Il n'était pas encore midi ce matin lorsque ce cri a jailli de la foule massée devant Generalitat, le siège du gouvernement catalan dissous vendredi par l'État central. L'indépendantiste impatient invoquait la présence de son leader pour donner le départ à la résistance passive du peuple catalan face à l'oppresseur madrilène. Mais deux heures plus tard, la réponse est arrivée comme une douche froide sur tout le mouvement républicain : Carles Puigdemont s'est enfui en Belgique avec 5 des 11 ministres de son gouvernement déchu.
La fuite avait été bien préparée. Le président de l'exécutif catalan a en effet gagné Marseille en voiture et, de là, a pris un avion pour Bruxelles. En début de matinée, Puigdemont avait posté sur Twitter une photo de la Generalitat qui donnait à penser qu'il était, à ce moment-là, dans son bureau. Quelques heures plus tard, son conseiller ? l'équivalent d'un ministre ? du territoire, Josep Rull, avait affirmé l'avoir rencontré à Barcelone dans la matinée.
Jusqu'à 30 ans de prison
Une photo de Rull, également postée sur les réseaux sociaux, le montrait également dans son bureau de la Generalitat. Tout était fait pour donner l'impression que le gouvernement catalan était encore en exercice. Mais quelques minutes plus tard, les mossos d'esquadra de la police catalane investissaient son bureau et lui donnait un quart d'heure...
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