Le Stade Félix-Houphouët-Boigny, dans le quartier du Plateau d'Abidjan.
Alors que la 34e Coupe d’Afrique des nations débute ce samedi en Côte d’Ivoire, le pays des Éléphants entend bien capitaliser sur ce qu’il appelle déjà «le meilleur tournoi jamais organisé » pour en faire profiter la société dans son ensemble. Simple vœu pieu ou véritable motif d’espérance ? Éléments de réponse sur place.
« Je suis vraiment heureux qu’il fasse ce temps-là, ainsi vous aurez la meilleure preuve que la pelouse est désormais parée à toute épreuve ! » Dans son costard de président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) tiré à quatre épingles, Yacine Idriss Diallo affiche une mine ravie malgré la pluie tropicale qui tombe avec fracas en arrière-plan. On est à Ebimpé, un village des faubourgs d’Abidjan où, en 2020, le stade olympique Alassane-Ouattara (60 000 places) est sorti de terre grâce à un financement chinois, « au nom de la coopération sino-ivoirienne » , dixit celui qui, l’an passé, a triomphé lors du scrutin qui l’a porté au sommet de la faîtière du football pachydermique.
Si Diallo se montre aussi satisfait en cet après-midi du mois de décembre, c’est parce qu’il sait que le match amical Côte d’Ivoire-Mali, disputé en septembre dernier, est encore dans toutes les mémoires et pas pour les bonnes raisons. Ce jour-là, des trombes d’eau rendent le rectangle vert tout bonnement impraticable et forcent l’arbitre à abandonner la partie à la pause. L’événement fait tache, pour ne pas dire qu’il constitue un camouflet pour le Comité d’organisation (CoCan), à un peu plus d’une centaine de jours du coup d’envoi de la CAN, pour laquelle près d’1,5 million de visiteurs sont attendus.…
Photos : JD, pour So Foot
Par Julien Duez, en Côte d’Ivoire pour SOFOOT.com
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