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Bruno Le Roux réservé sur une sanction des "frondeurs" du PS
information fournie par Reuters 13/05/2016 à 10:30

BRUNO LE ROUX EXPRIME DES RÉSERVES SUR D'ÉVENTUELLES SANCTIONS CONTRE DES "FRONDEURS"

BRUNO LE ROUX EXPRIME DES RÉSERVES SUR D'ÉVENTUELLES SANCTIONS CONTRE DES "FRONDEURS"

PARIS (Reuters) - Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, s'est montré très réservé, vendredi, sur d'éventuelles sanctions à l'encontre des "frondeurs" du PS qui ont tenté, avec le Front de Gauche, de déposer une motion de censure contre le gouvernement.

Il a manqué deux signatures, mercredi, aux "frondeurs", au Front de gauche et aux écologistes qui s'étaient joints à eux, pour pouvoir déposer une motion de censure contre le projet de loi réformant le marché du travail.

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a fait savoir jeudi soir qu'il saisirait la Haute autorité éthique du parti du cas de 24 députés socialistes frondeurs "qui ont proposé de renverser leur gouvernement".

Mais interrogé vendredi par RFI, Bruno Le Roux a estimé qu'il ne fallait pas entrer dans le jeu des "frondeurs", qui cherchent selon lui à "faire le buzz".

"Les frondeurs (...) veulent que l'on parle d'eux tout le temps et parler de sanction c'est remettre un peu d'argent dans la machine. Moi je ne suis pas partisan de ce jeu-là", a déclaré le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

"Le film entretenu autour des frondeurs, je n'ai pas envie de continuer à l'alimenter", a-t-il ajouté. "Donc qu'ils fassent ce qu'ils veulent. S'ils ne se sentent pas bien avec nous, qu'ils aillent ailleurs. Moi ce n'est pas mon problème."

Il n'en a pas moins dénoncé une nouvelle fois la "stratégie d'opposition systématique" de ces "minoritaires" à l'intérieur du groupe socialiste à l'Assemblée.

Selon la porte-parole du PS Corinne Narassiguin, rien dans les statuts du parti ne prévoit une telle situation.

"La Haute autorité émettra un avis sur l'opportunité d'une sanction et éventuellement sur quelle sanction", a-t-elle expliqué à Reuters.

Bruno Le Roux a dit espérer que la raison l'emporterait lors de la deuxième lecture du projet de loi Travail à l'Assemblée nationale après son passage au Sénat, le texte adopté jeudi après le rejet de la motion de censure de la droite "étant très différent de celui qui est commenté depuis deux mois".

Mais il a aussi douté que cela soit possible "à aussi court terme" et prédit que le gouvernement utiliserait de nouveau cette procédure prévue par l'article 49-3 de la Constitution si les frondeurs ne rentraient pas dans le rang.

"Si jamais il y a toujours cette même stratégie d'opposition systématique (...) il y aura l'utilisation de cet article."

(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

2 commentaires

  • 13 mai 14:05

    Contraindre ces élus à voter groupé, c'est admettre que cent suffiraient pour représenter la France = 1 élu par % d'électeur


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