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Bruno Le Maire veut être le président d'une UMP "100% à droite"
information fournie par Reuters 23/09/2014 à 00:20

BRUNO LE MAIRE VEUT UNE UMP 100% À DROITE

BRUNO LE MAIRE VEUT UNE UMP 100% À DROITE

PARIS (Reuters) - Bruno Le Maire a dit lundi vouloir être le président d'une UMP "100% à droite", par opposition au projet de Nicolas Sarkozy de rassembler par-delà les clivages, idée qui divise son propre camp.

L'ancien ministre de l'Agriculture fait figure de principal adversaire de Nicolas Sarkozy en vue de l'élection à la présidence du premier parti d'opposition, le 29 novembre, qui concerne officiellement huit candidats.

Invité au 20 heures de TF1 au lendemain de la longue interview télévisée donnée par l'ex-chef de l'Etat, Bruno Le Maire a dit ne pas douter malgré l'arrivée d'un poids lourd dans la course à la présidence : "Je compte gagner", a-t-il lancé.

L'ex-collaborateur de Dominique de Villepin, qui bat la campagne depuis plusieurs mois à la rencontre des militants, s'est placé à droite sans ambiguïté.

"Je veux un parti 100% à droite, avec un président 100% disponible", a-t-il dans une pique à Nicolas Sarkozy, dont l'ambition présidentielle pour 2017 ne fait aucun doute.

"Il ne faut pas faire le cadeau au Front national de l'effacement du clivage entre la gauche et la droite", a-t-il ajouté, en référence à l'acronyme fictif "UMPS" que le FN se plaît à utiliser.

"C'est parce que depuis vingt ans la droite n'a pas su aller au bout de ses idées ... que nous avons été battus."

Bruno Le Maire s'est en outre dit le "garant" des primaires pour la présidentielle en 2016 et a souhaité que les militants et la droite se concentrent d'abord sur le scrutin interne.

"Je ne voudrais pas qu'on se trompe d'élection. L'objectif de l'élection du 29 novembre n'est pas de prendre notre revanche de 2012, l'objectif de l'élection du 29 novembre n'est pas de choisir notre candidat pour la présidentielle", a-t-il dit.

(Gregory Blachier)

3 commentaires

  • 23 septembre 09:33

    Il a eu l'honnêteté de démissionner de la fonction publique pour prendre un mandat électif. S'il s'engage à supprimer le financement public des partis politiques et leur seul financement par des cotisations personnelles, non déductibles fiscalement, contrôlé sévèrement, par un commissaire aux comptes, je m'engage à coller ses affiches.


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