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Brexit: Sept à 10 jours pour parvenir à un accord, avertit Dublin
information fournie par Reuters 16/11/2020 à 12:32

BREXIT: SEPT À 10 JOURS POUR PARVENIR À UN ACCORD, AVERTIT DUBLIN

BREXIT: SEPT À 10 JOURS POUR PARVENIR À UN ACCORD, AVERTIT DUBLIN

par Padraic Halpin, Elizabeth Piper et Gabriela Baczynska

DUBLIN/LONDRES/BRUXELLES (Reuters) - Le ministre irlandais des Affaires étrangères a estimé lundi qu'il restait une dizaine de jours à l'Union européenne et à la Grande-Bretagne pour parvenir à un accord sur leurs futures relations alors que chaque camp presse l'autre d'assouplir sa position sur la pêche et les règles d'une concurrence équitable.

"Nous sommes vraiment dans la dernière semaine(...), s'il n'y a pas d'avancée majeure la semaine prochaine, dans les 10 jours, je pense que nous serons vraiment en difficulté et l'accent sera mis sur la préparation d'un 'no deal' et toutes les conséquences que cela entraîne", a déclaré Simon Coveney à la radio irlandaise Newstalk.

"Je pense que le gouvernement britannique sait parfaitement ce qu'il faut faire pour parvenir à un accord cette semaine, la vraie question est de savoir s'il a la volonté politique de le faire. Je pense que nous allons (obtenir un accord), c'est mon pronostic depuis un certain temps, mais je ne serai pas étonné si c'était un échec", a-t-il ajouté.

Après avoir raté la date butoir de mi-novembre pour conclure un accord, Londres et Bruxelles ont repris ce lundi leur négociation.

Les deux camps disent toujours vouloir parvenir à un accord avant le 31 décembre, date de la fin de la période de transition qui a suivi la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Dimanche, le négociateur britannique sur le Brexit, David Frost, a fait état de "progrès" ces derniers jours.

Trois sources diplomatiques au sein du bloc ont rapporté lundi que des progrès avaient été accomplis sur les textes juridiques, mais pas sur la pêche, la gouvernance et les règles d'une concurrence équitable.

"La Grande-Bretagne a des choix à faire" si elle veut un accord, ont-elles dit, soulignant que les négociateurs n'avaient toujours pas trouvé de solutions mutuellement acceptables sur ces trois sujets.

Le négociateur européen sur le Brexit, Michel Barnier, a déclaré sur Twitter que les discussions avec son homologue britannique se poursuivaient.

"Nous restons déterminés, patients, respectueux. Nous voulons que notre future coopération soit ouverte mais équitable dans tous les domaines", a-t-il tweeté.

Un haut responsable de l'UE a estimé pour sa part qu'il était "extrêmement tard" pour sceller un accord et qu'il "pourrait être déjà trop tard" pour le mettre en place avant 2021.

Dans un communiqué, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a dit pour sa part qu'il n'accepterait aucune proposition mettant en danger la souveraineté de son pays.

"(...) Nous n'accepterons aucune proposition dans les négociations qui porterait atteinte à notre statut de pays souverain et indépendant et si l'UE ne respecte pas la souveraineté du Royaume-Uni, nous partirons aux conditions australiennes et le Premier ministre est convaincu que nous réussirons", écrit le 10 Downing Street.

L'évocation régulière par le Premier ministre britannique de "conditions australiennes" est une façon détournée d'évoquer un "no deal", les relations entre l'UE et l'Australie étant globalement régies par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

(Padraic Halpin à Dublin, James Davey et Elizabeth Piper à Londres, Gabriela Baczynska à Bruxelles et Guy Faulconbridge à Londres; version française Claude Chendjou, édité par Jean-Michel Bélot)

2 commentaires

  • 16 novembre 13:37

    erreur lemodul, c'est quand même l'UE qui est demandeuse


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