Prenant par le bras Dalil Boubakeur, il lui chuchote à l'oreille : "Je vais vous dire, on va y arriver !" Mardi après-midi, en visite à la Grande Mosquée de Paris, l'optimiste Jean-Louis Borloo se disait "en pleine forme". Ce "séquentiel" - comme il se définit - s'est mis en tête d'électrifier tout le continent africain. Avec la fondation qu'il a lancée début mars, et qui a reçu l'appui du président de la République, il a déjà sillonné une trentaine de pays africains. Objectif : débloquer 50 milliards, soit 4 milliards par an pendant douze ans. "Une plaisanterie par rapport au budget global des États européens", aime à répéter l'ex-ministre."Un chemin personnel"Le fondateur de l'UDI, qui s'est retiré de la vie politique à la suite d'une pneumonie sévère, se refuse à commenter l'actualité - même si "l'envie" ne lui manque pas -, mais il jure faire toujours de la politique. "J'adore la politique ! Si c'est pas de la politique, ça ! Y'a pas un truc qui change plus le destin que ça !" dit-il en pointant du doigt son "projet pour le monde", illustré d'une carte de l'Afrique qui baigne au trois quarts dans l'obscurité.Un document qu'il trimballait déjà dans les couloirs de la Conférence climat de Copenhague, en 2009... L'idée est née de ses échanges avec l'ex-Premier ministre éthiopien Meles Zenawi (décédé en août dernier). "C'est un chemin personnel assez long..." constate Borloo. L'ex-ministre de l'Écologie ne ménage pas sa peine....
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