Le vote en faveur du Brexit du 23 juin va totalement bouleverser la politique intérieure britannique. Avec la victoire du « out » et l'annonce de la démission du Premier ministre britannique David Cameron, l'ancien maire tory de Londres, Boris Johnson, chef de file des pro-Brexit, est désormais incontournable. Comme l'a souligné le politologue Vernon Bogdanor : « La perte d'un référendum est synonyme d'un vote de défiance envers le leadership d'un Premier ministre. »
En 1979, la défaite du gouvernement travailliste lors de la consultation sur la régionalisation avait entraîné la chute du chef de gouvernement, Jim Callaghan. Lors du scrutin législatif qui s'ensuivit, le Premier ministre sortant avait été battu par le chef de l'opposition de droite, Margaret Thatcher. Cameron avait déjà confié qu'il aurait été obligé de quitter le pouvoir si les indépendantistes écossais avaient remporté le référendum de septembre 2014.
La personnalité la plus populaire auprès des militants du « out »
L'actuel chef du gouvernement va assurer l'intérim en vue d'organiser l'élection d'un nouveau leader par les membres du parti, en octobre, une opération longue et compliquée. Le succès des « Brexiteers » va permettre à Boris Johnson d'occuper le 10, Downing Street. Parmi les dirigeants du mouvement « Vote Leave », l'ex-édile est la personnalité la plus populaire auprès des militants...
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