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Bleus : l’arène et le règne
information fournie par So Foot 22/03/2024 à 22:27

Bleus : l’arène et le règne

Bleus : l’arène et le règne

Opposés à l’Allemagne ce samedi au Groupama Stadium, l’équipe de France cherchera à lancer de la meilleure des manières son année et sa préparation à l’Euro du mois de juin. Pas une mince affaire quand on sait que ces défis seront relevés par une génération qui ne veut surtout pas être celle qui signera la chute de l’empire Deschamps.

« Tous les rendez-vous sont importants, il n’y en a pas beaucoup avec l’équipe nationale. » Pour Didier Deschamps, pas beaucoup, ça peut aussi faire 150. Cent cinquante conférences de presse d’avant-match sans jamais dévoiler le onze qu’il couchera sur la feuille de match le lendemain. Cent cinquante discours de motivation dans les vestiaires. Cent cinquante refrains de La Marseillaise chantés en collant ses côtes à Guy Stéphan. Cent cinquante analyses tièdes crachées dans un micro à la mi-temps. Pour n’importe quel humain normalement constitué, cette répétition aurait soit l’allure d’un supplice soit celle d’un sommet inaccessible, voire les deux à la fois. Didier Deschamps cochera samedi toutes ces cases en même temps que son 150 e match à la tête des Bleus en 12 ans de boîte, sans pour autant en faire tout un fromage. Si le meilleur ami de Nagui en est là, c’est certainement parce qu’il a également serré le poing avec vigueur à 97 reprises pour agripper un peu mieux cette sacro-sainte victoire. Autant dire que tout le monde veut lui laisser sa place, et en premier lieu son président Philippe Diallo qui a, cette semaine, éloigné le spectre de Zinédine Zidane et réaffirmé sa confiance au boss des Bleus, en contrat jusqu’en 2026.

Deschamps : la force de l’habitude

Rien ne dit que c’est un problème, mais il croisera pour la 10 e fois l’Allemagne, l’adversaire qui l’a le plus mis au tapis durant son mandat. Dans ces trois défaites, il y a eu en 2014 un quart de finale au Mondial brésilien, échec devenu initiatique, et aussi le seul revers de 2023, concédé à Dortmund en septembre dernier et avec le capitaine Mbappé gardé au frais. Entre-temps, on gardera en mémoire pour des raisons diverses un amical disputé un certain 13 novembre 2015 à Saint-Denis, une demi-finale de l’Euro enfiévrée à Marseille ou encore un coup de force à Munich lors des derniers championnats d’Europe. Dans tous les cas, un France-Allemagne n’est jamais anecdotique. Celui qui arrive ne présente aucun enjeu comptable, mais il fait déjà son poids. Surtout pour la Nationalmannschaf

Par Mathieu Rollinger pour SOFOOT.com

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