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Blablacar veut se renforcer avec des acquisitions à l'étranger
information fournie par Boursorama avec AFP 03/04/2024 à 09:59

Au siège de Blablacar à Paris ( AFP / KENZO TRIBOUILLARD )

Au siège de Blablacar à Paris ( AFP / KENZO TRIBOUILLARD )

Blablacar a indiqué mercredi avoir négocié un financement pouvant aller jusqu'à 100 millions d'euros pour s'étendre à l'étranger à travers de nouvelles acquisitions.

"Il y a un vrai potentiel de consolidation, surtout hors d'Europe" et cette ligne de crédit "nous donne des munitions pour faire de la croissance externe", notamment dans les réseaux de bus, a indiqué à l'AFP le PDG de Blablacar, Nicolas Brusson.

La plateforme vise des pays où elle est déjà présente, comme la Turquie, le Brésil, le Mexique ou l'Inde.

Les lignes de bus y sont souvent "offline", donc pas référencées en ligne, et "il y a une énorme opportunité d'amener tout ça sur une plateforme de réservation", estime Nicolas Brusson.

"Dans plusieurs pays, il y a déjà des acteurs qui ont construit de bonnes plateformes techniques, et ont commencé à avoir une audience", poursuit-il.

Comme en France, l'idée est d'avoir dans chaque pays une "plateforme multimodale" proposant des bus et du covoiturage.

En Europe, les marchés se sont "pas mal stabilisés entre cars longue distance, covoiturage et trains", ajoute M. Brusson. "C'est un modèle relativement mature."

Blablacar veut maintenant y développer le covoiturage sur courte distance.

"On cherche à démontrer que ce modèle fonctionne en France pour pouvoir le répliquer à l'étranger, mais c'est plus compliqué", explique M. Brusson. "C'est considéré comme un transport public, il faut convaincre les Etats, régions et régulateurs".

Ceux-ci cofinancent souvent les trajets pour éviter la congestion et la pollution sur les routes.

Blablacar teste également autour de Vannes (Morbihan) le covoiturage "mi-distance", où un conducteur fait un détour pour amener un passager de la gare SNCF à chez lui, par exemple.

L'entreprise peut tirer tout ou partie de cette ligne de crédit, syndiquée auprès d'un groupe de grandes banques. "Ce produit nous permet d'être flexibles. En l'absence d'acquisitions futures, on n'aurait pas besoin de lever de fonds", a souligné M. Brusson.

L'entreprise est rentable (avec un bénéfice net non précisé) depuis 24 mois et a enregistré un chiffre d'affaires de 253 millions d'euros en 2023, en hausse de 29% en un an, selon elle.

En 2023, 80 millions de passagers ont réservé un trajet en bus ou en covoiturage sur la plateforme, soit une augmentation de 23% en un an, avec des pics de croissance en Inde et au Brésil, devenu le premier pays en nombre de passagers.

1 commentaire

  • 03 avril 10:58

    Les >25% encaissés sur sur nos trajets ont bien servis à éliminer toute concurrence plutôt que d'être investis dans l'app, qui stagne depuis des années. Vous partagez, faites des détours, ils encaissent sans bouger.


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