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Bernard Cazeneuve menace les dirigeants d'Uber de poursuites
information fournie par Reuters 26/06/2015 à 09:09

BERNARD CAZENEUVE MENACE LES DIRIGEANTS D'UBER DE POURSUITES

BERNARD CAZENEUVE MENACE LES DIRIGEANTS D'UBER DE POURSUITES

PARIS (Reuters) - Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a menacé vendredi sur RTL les dirigeants d'Uber, et plus seulement les utilisateurs de l'application UberPOP, de poursuites judiciaires pour incitation à des activités illégales.

Il a déclaré qu'une plainte déposée jeudi par ses soins, alors que plusieurs milliers de chauffeurs de taxis français protestaient, parfois violemment, contre ces activités, couvrait les déclarations des dirigeants de la société américaine.

Ces derniers ont dit vouloir poursuivre leur activité de mise en relation par internet de chauffeurs et de clients pour le transport payant de passagers, bien qu'elle soit interdite par une loi de 2014.

"Aujourd'hui nous avons une stratégie de communication de la part des dirigeants d'UberPOP (qui) a toutes les apparences de l'arrogance (...) du cynisme", a-t-il déclaré.

"Mais nous sommes dans un état de droit et le droit passera", a-t-il ajouté. "Ces déclarations qui ont été faites hier sont des déclarations qui incitent les acteurs économiques ou des individus à poursuivre une infraction pénale. C'est donc une infraction pénale (...) La plainte que j'ai déposée hier couvre aussi ce type de déclaration."

Le gouvernement s'est efforcé jeudi d'apaiser la colère des chauffeurs de taxi en s'engageant à une ferme mise en oeuvre de la loi, mais il n'a pas accédé à leur principale revendication : la fermeture de l'application UberPOP, qui suppose une décision de justice.

Les propositions gouvernementales n’ont pas fléchi la détermination de nombreux chauffeurs de taxis, qui ont poursuivi vendredi leur mouvement de protestation.

Ils bloquaient ainsi vendredi la porte Maillot à Paris. A Marseille, ils avaient prévu d'exercer une "forte pression" sur les principaux axes de circulation de l'agglomération et d'Aix-en-Provence et de perturber les accès aux gares et aéroport de ces deux villes.

(Avec Jean-François Rosnoblet à Marseille, édité par Emmanuel Jarry)

1 commentaire

  • 26 juin 09:23

    J'écoutais ce matin un taxi. Qu'ils veuillent la peau d'UBER, je suis d'accord. mais ils veulent aussi celle des VTC, et là évidement pas question!


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