Rwanda, 1994, un génocide est perpétré envers les Tutsis par les Hutus ; une tragédie africaine qui a fait un million de morts. Un crime contre l'humanité qui hante à jamais les Rwandais, car le traumatisme est toujours présent, au plus profond de celles et ceux qui n'oublient pas et dont la douleur passe d'une génération à l'autre. Atiq Rahimi vient de réaliser un film intitulé Notre-Dame du Nil adapté du roman éponyme de la Rwandaise Scholastique Mukasonga. Ce long-métrage est sorti en février 2020, interprété par des actrices bouleversantes, Amanda Mugabezaki, Albina Kirenga et Malaika Uwamahoro, et il n'est pas surprenant que l'Afghan Atiq Rahimi ait accepté de mettre en image un tel roman, d'autant plus qu'il a vécu lui-même une tragédie similaire dans son propre pays, celle de la tuerie des démocrates par les talibans. Sa démarche m'incite à revisiter le roman Notre-Dame du Nil, qui a reçu le prix Renaudot en 2012, le prix Ahmadou Kourouma à Genève et le prix Océans France Ô, une consécration pour Scholastique Mukasonga qui a écrit un texte puissant, émouvant, subtil.
Les raisons du choix d'Atiq Rahimi
Pourquoi ce roman a-t-il inspiré Atiq Rahimi alors que d'autres textes littéraires ont traité de la question du génocide rwandais comme J'irai avec toi par mille collines de Hanna Jansen, Dans le nu de la vie : récits des marais rwandais ou Une saison de
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