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Avenir de la Sécurité sociale : "grande Sécu" ou extension des organismes privés, Olivier Véran lance la réflexion
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/07/2021 à 12:21

Les conclusions de cette réflexion, menée sous l'égide du Haut Conseil pour l'avenir de l'Assurance-maladie, sont attendues en novembre.

Un bureau de l'Assurance Maladie du Bas-Rhin.  ( AFP / FREDERICK FLORIN )

Un bureau de l'Assurance Maladie du Bas-Rhin. ( AFP / FREDERICK FLORIN )

A quoi ressemblera la Sécurité sociale de demain ? Le ministre de la Santé Olivier Véran a demandé au Haut Conseil pour l'avenir de l'Assurance-maladie (HCAAM) de mener "un travail technique approfondi avec l'appui d'un groupe de travail inter-administratif" sur plusieurs scénarios d'amélioration de l'articulation entre assurance-maladie de base et complémentaire, révèlent Les Echos , mercredi 28 juillet.

Objectif : résoudre les "faiblesses structurelles" du système actuel notamment les difficultés rencontrées par les personnes modestes ou retraitées pour avoir une complémentaire, la "complexité de gestion pour les professionnels de santé" et "les montants des frais de gestion qui pèsent sur le pouvoir d'achat des assurés".

Selon le quotidien économique, qui a pu consulter le courrier envoyé par le ministre au HCAAM, quatre pistes sont à l'étude, de l'extension du champ d'intervention de la Sécurité sociale sur tout ou partie des risques aujourd'hui assurés par les organismes privés, jusqu'à l'extrême inverse , ce que certains nomment la "Sécurité sociale universelle" ou la "grande Sécu".

Comme le soulignent Les Echos , les défenseurs de ce système, dont un bon nombre de médecins, arguent qu'il permettrait de " mettre fin à la superposition de l'intervention de la Sécurité sociale et des assureurs santé , qui se traduit par un empilement des frais de gestion au détriment des assurés". Ses adversaires estiment au contraire qu'une plus grande étatisation "conduit inévitablement à une santé à deux vitesses , avec un système étatique dans lequel il faut attendre des semaines ou des mois pour avoir un rendez-vous et à côté de cela un accès à des spécialistes en payant le prix fort", comme l'explique le patron d'un groupe d'assurances dans le quotidien économique.

Le groupe de travail doit remettre ses travaux en novembre. Si cela sera trop tard pour le prochain projet de financement de la Sécurité sociale, cela pourrait venir alimenter les débats de la prochaine présidentielle.

12 commentaires

  • 29 juillet 01:08

    @Whyno cela ne cahnge rien à l'augmentation du pourcentage des deux postes dans l'affectation de la richesse produite


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