La famille des Pokémons s'agrandit tandis que s'additionnent, partout dans le monde, les restrictions et les interdictions du jeu le plus populaire de l'histoire des applications mobiles. Son but ? Devenir le meilleur dresseur de petites créatures virtuelles (Dracolosse, Léviator, Pyroli?) en vue des combats qu'elles se livreront. Pour les capturer, le joueur se déplace sur une vraie carte du monde où apparaissent les Pokémons en réalité augmentée. Cette technologie permet d'insérer une image virtuelle en surimpression du monde réel, en l'occurrence, la zone où se trouve l'utilisateur. Autant dire que ce jeu crée des rencontres improbables et redonne vie à des villages et des commerces boudés par les touristes, outre le fait qu'il assouvit les appétits prédateurs des joueurs. Au Japon, la concentration de Pokémons sur les falaises de Tojimbo dissuade les candidats au suicide de passer à l'acte.
Intrusions
L'envers du décor, c'est le côté intrusif de ces créatures générées de manière aléatoire, qui apparaissent un peu n'importe où, dans la rue, un centre commercial, un cimetière ou un lieu de mémoire comme le musée du camp d'Auschwitz, qui a finalement obtenu du studio Niantic, l'éditeur du jeu, la suppression de certaines arènes sur l'application. La ville de La Haye, aux Pays-Bas, a porté plainte contre Niantic à la suite des dégâts causés par le rassemblement de...
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