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Au SC Paderborn Aleviten, venez comme vous êtes
information fournie par So Foot 19/06/2024 à 15:34

Au SC Paderborn Aleviten, venez comme vous êtes

Au SC Paderborn Aleviten, venez comme vous êtes

Non loin du camp de base des Bleus, le SC Paderborn Aleviten est un club amateur qui ne dit rien à personne. Il a pourtant beaucoup de sens : depuis 2012, sa date de création par Verani Kartum, il a accueilli des centaines de réfugiés, avec l'idée de faciliter leur intégration. L'AfD, le parti d'extrême-droite allemand, a demandé plusieurs fois sa fermeture, sans succès. Reportage au sein de cette grande famille.

Le Hermann-Löns-Stadion ressemble à un stade champêtre comme tous les autres, à ceci près : Demba Ba, Luiz Gustavo, Oliver Kahn et d’autres footballeurs professionnels ont foulé ce pré survolé par une ligne à haute tension et situé à une vingtaine à minutes du lac Lippe, au nord de la ville. L’enceinte était celle du SC Paderborn 07 de 1957 à 2008, avant le déménagement du club habitué à la deuxième division allemande à la Home Deluxe Arena. Ce jeudi soir de juin, à la veille du début de l’Euro au pays, les stars du ballon rond n’apparaissent que sur des photos dans le local faisant face au terrain, où une vingtaine de joueurs du SC Paderborn Aleviten, un club de district, dispute un match d’entraînement. Verani Kartum, 54 ans, vient d’arriver à bord de l’un de ses vans. Il est le président du club résidant aujourd’hui dans ce stadion , il l’a même créé en 2012, avec une idée en tête : accueillir tout le monde, sans exception. « J’ai lancé le Paderborn Aleviten pour des raisons sociales, pour les enfants qui n’avaient pas d’argent, pour les réfugiés , explique l’homme arrivé en Allemagne depuis la Turquie à l’âge de 7 ans et qui a connu les moqueries réservées aux étrangers. Ici, le foot est le sport numéro un. Ces gens n’avaient aucun moyen d’être en contact avec les autres. En jouant au foot, tu es obligé de parler avec les autres, d’être avec eux. »

Le collectif des réfugiés

Avant d’aller voir ce melting pot de plus près, Verani, toujours très enthousiaste et dont le rire est communicatif, fait la visite des lieux. Dans le petit foyer, on trouve un bar, des coupures de presse, une photo du président avec Lothar Matthäus, et surtout une forêt de drapeaux du monde entier. « On a eu 40 nationalités différentes passées par ici : Somalie, Egypte, Maroc, Guinée, Irak, Turquie, Ukraine , énumère Verani Kartum, pull vert sur les épaules, la couleur du club. Il n’y a pas de racisme ici, tout le monde est égal. Les différentes religions peuvent cohabiter sans problème. Seul le respe

Par Clément Gavard, à Paderborn pour SOFOOT.com

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