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Au débat face à Bardella, "les masques sont tombés", estime Attal
information fournie par AFP 24/05/2024 à 22:29

Le président du RN et tête de liste aux européennes, Jordan Bardella (d), et le Premier ministre Gabriel Attal avant un débat animé par la journaliste Caroline Roux sur France 2, le 23 mai 2024 à Aubervilliers, près de Paris ( POOL / Thomas SAMSON )

Le président du RN et tête de liste aux européennes, Jordan Bardella (d), et le Premier ministre Gabriel Attal avant un débat animé par la journaliste Caroline Roux sur France 2, le 23 mai 2024 à Aubervilliers, près de Paris ( POOL / Thomas SAMSON )

"Les masques sont tombés", a estimé Gabriel Attal vendredi au lendemain du débat télévisé qui l'a opposé à Jordan Bardella, lequel a considéré qu'il avait fait face "au premier menteur de France".

"Les masques sont tombés: on a vu le candidat du Rassemblement national obligé d'admettre que sa proposition dite de +priorité nationale+ dans le marché unique pour les contrats publics conduira des dizaines de milliers d'entreprises françaises à être privées de contrats dans d'autres pays européens", a affirmé le chef du gouvernement, en marge d'un déplacement à Valence.

"On a vu ensuite une proposition faite, je cite, de +doubles frontières+ dont à la fin, on n'a toujours pas compris ce qu'elles revêtaient": "transformer toutes les frontières terrestres de la France en péage de Saint-Arnoult (un péage très fréquenté de la région parisienne, ndlr) un week-end de chassé-croisé alors qu'on a un demi-million de Français qui tous les jours traversent la frontière" ou "juste faire ce qu'on fait déjà aujourd'hui?", a-t-il demandé.

Lors d'un meeting vendredi soir à Hénin-Beaumont, Jordan Bardella, tête de liste RN pour les européennes, a au contraire estimé avoir tenu la contradiction la veille "au plus grand menteur de France".

"Il y a ceux qui parlent du RN et ceux qui parlent de la France, ceux qui défendent des dogmes et ceux qui défendent les gens", a-t-il ajouté, faisant valoir que, de la même manière qu'"on a le droit de vivre en France et de critiquer la politique d'Emmanuel Macron sans quitter le pays, on peut critiquer Bruxelles sans vouloir sortir de l'Union européenne".

"Cette élection est cruciale et essentielle et dans le contexte que nous connaissons, avec les difficultés que traverse le monde, je crois qu'on a besoin de sérieux et de crédibilité" qui sont "derrière notre candidate" et "pas derrière ce programme" du RN, avait de son côté estimé le Premier ministre.

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro paru vendredi soir, Jordan Bardella a été trouvé le plus convaincant pour 51% des personnes interrogées qui ont regardé le débat, contre 46% pour Gabriel Attal.

13 commentaires

  • 25 mai 08:02

    Bardella petit fils par alliance par Le Pen, endoctriné depuis son adolescence !


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