« T'as appelé Souleymane ? » aurait lancé Samy Amimour à un de ses complices du Bataclan, où il s'est fait exploser le 13 novembre dernier. Rapporté aux policiers par un rescapé de l'attentat qui a visé la salle de concert, ce propos pourrait contribuer à relier Charaffe al-Mouadan aux attentats de Paris, qui ont fait 130 morts. Abou Souleymane » (le père de Souleymane) est la « kounya » (surnom) qu'utilisait al-Mouadan en Syrie et sur son compte Twitter, suspendu. Mais, selon la femme d'Amimour, il n'aurait été au courant de rien, comme elle le précise dans des textos envoyés à sa belle-famille au moment même des attentats. « Les potes de Samy sont encore ici », dit-elle dans l'un d'eux. De même, un ancien militaire français, Erwan G., passé dans les rangs de l'État islamique, interpellé par la police française à son retour de Syrie et actuellement détenu en France avait fait mention lors d'une audition de la seule présence de Samy Amimour à Raqqa, fief de Daech, sans jamais mentionner ses deux compatriotes. Le trio avait pu en effet être séparé, Charaffe al-Mouadan étant le plus aguerri et Samy Amimour, blessé, ne prenant plus part au combat. Quant au troisième homme, Samir Bouabout, il aurait été repéré en Grèce deux mois avant les attentats de Paris et de Saint-Denis.
Un leader
D'après les témoignages recueillis par Le Point.fr auprès des entourages familiaux, Charaffe al-Mouadan était...
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