L'enquête avait été ouverte dès le 2 février. Elle s'était accélérée jeudi lorsque les suspects ont acheté de l'acétone et de l'eau oxygénée, deux composants d'un explosif artisanal : le TATP. Vendredi matin, les enquêteurs de la Sous-Direction antiterroriste (Sdat), de la PJ de Montpellier et de la Force d'intervention de la police nationale (FIPN) ont donc interpellé quatre personnes dans trois communes de l'Hérault : Marseillan, Clapiers et Montpellier. Trois hommes de 20, 26 et 33 ans et une jeune fille de 16 ans ont été placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés d'avoir « eu un projet d'attentat imminent sur le sol français », selon le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux.
Dans l'appartement de Clapiers où logeait Thomas, le suspect de 20 ans, 71 grammes de TATP ont été retrouvés, il aurait pu envisager de « se faire exploser » selon une source policière. Converti à l'islam, il entretenait des relations difficiles avec sa famille établie dans le nord de la France. Il habitait donc gratuitement chez un homme, Mohamed, qui s'est dit « sous le choc » après l'interpellation. « En apparence, on n'aurait pas dit que c'était un futur terroriste », a-t-il expliqué. « J'ai voulu le sortir de son pétrin, il s'est servi de moi pour faire des attentats. »
Allégeance à l'organisation État islamique
Parmi les autres interpellés figure aussi la petite-amie de...
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