« Nous sommes en guerre, nous sommes en résistance. Il faut résister, mais l'on sait que la résistance n'est efficace que si l'on est rassemblé. » Le ton d'Alain Juppé était martial ce vendredi matin sur l'antenne d'Europe 1. Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach, le candidat à la primaire de la droite a été clair quant aux décisions et mesures à prendre pour faire face au terrorisme et à la radicalisation. « Nous sommes peut-être la cible numéro un de l'organisation État islamique [EI], il faut faire preuve de la plus extrême vigilance », a souligné Alain Juppé. Comment réagir ? « Il faut déployer davantage d'effectifs sur le terrain, avec nos réserves, améliorer la coordination de notre renseignement, que DGSI et DGSE travaillent plus directement, renforcer le renseignement territorial en y incluant la gendarmerie, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Je rappelle que la commission parlementaire a fait ces propositions. Mettons-les en ?uvre, au lieu de faire des déclarations de principes. Il y a de bonnes choses dans ce rapport, il faut les appliquer le plus vite possible. » Il y a deux jours à peine, Bernard Cazeneuve excluait pourtant toute refonte des services de renseignements français...
« Assassinat lâche et dément »
« Ce n'est pas nous qui avons déclaré la guerre, c'est l'EI, à nous comme à d'autres, a rappelé Alain Juppé. C'est une forme de guerre que ce fanatisme...
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