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Attaques aériennes russes sur Dnipro, Kyiv dit être toujours engagé à Bakhmout
information fournie par Reuters 22/05/2023 à 13:00

Conséquences d'une frappe de missile russe à Dnipro en Ukraine

Conséquences d'une frappe de missile russe à Dnipro en Ukraine

(Reuters) - Au moins huit personnes ont été blessées et de nombreux bâtiments ont été endommagés lors d'attaques aériennes russes au cours de la nuit sur la région de Dnipro, ont annoncé les autorités ukrainiennes lundi tandis que la situation restait confuse à Bakhmout, épicentre des combats.

Kyiv a de nouveau affirmé lundi être engagé dans la défense de Bakhmout alors que Moscou a revendiqué samedi la prise totale de cette ville de l'Est de l'Ukraine, dévastée après des mois d'affrontements acharnés entre les deux camps.

Face à l'imminence d'une contre-offensive ukrainienne, la Russie a intensifié ses frappes de missiles et de drones ce mois-ci, après une accalmie de près de deux mois. Les vagues d'attaques, qui interviennent désormais plusieurs fois par semaine, sont les plus intenses depuis le début de la guerre.

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé lundi sur le service de messagerie Telegram que "les envahisseurs russes (avaient) attaqué des installations militaires et des infrastructures de l'avant-poste oriental de l'Ukraine, la ville de Dnipro".

"L'attaque a été menée par 16 types de missiles différents et 20 drones de frappe Shahed-136/131", a précisé l'armée de l'air, ajoutant que les défenses aériennes avaient abattu 20 drones russes et quatre missiles de croisière.

Les attaques ont fait huit blessés, dont un homme dans la ville de Dnipro et sept personnes à Synelnykove, a déclaré le gouverneur de la région, Serhi Lysak, sur Telegram.

Des dizaines de bâtiments, y compris des résidences privées, des immeubles d'habitation et des infrastructures administratives ont été endommagés ou détruits, a-t-il ajouté.

Reuters n'a pas été en mesure de vérifier ces informations de manière indépendante.

SITUATION CONFUSE À BAKHMOUT

A Bakhmout, située dans la région orientale du Donetsk, les troupes ukrainiennes restent engagées sur les flancs de la ville et continuent "d'avancer", a assuré lundi la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Hanna Maliar.

"Grâce à nos mouvements sur les flancs - au nord et au sud - nous parvenons à détruire l'ennemi", a-t-elle déclaré lors de commentaires télévisés. "En se déplaçant sur les flancs et en occupant certaines hauteurs, nos forces armées ont fait en sorte qu'il soit très difficile pour l'ennemi de rester dans la ville elle-même".

"Nous continuons à avancer, mais l'intensité est quelque peu réduite", a-t-elle poursuivi.

Reuters n'était pas en mesure de vérifier la situation sur le terrain.

En dépit des allégations de Kyiv, Evguéni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner qui a mené l'offensive russe à Bakhmout, a réaffirmé lundi que ses troupes quitteraient la zone de conflit à partir du 25 mai.

"Sur les flancs ouest, des positions défensives ont été mises en place, et Wagner quittera donc Artyomovsk entre le 25 mai et le 1er juin", a-t-il déclaré, évoquant le nom de Bakhmout sous l'ère soviétique.

INSTABILITÉ À LA CENTRALE DE ZAPORIJJIA

L'opérateur ukrainien du réseau électrique national a par ailleurs indiqué lundi que l'alimentation externe de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, avait été rétablie après une brève coupure due à un incendie dans une installation électrique de la ville voisine du même nom.

C'est la septième fois depuis le début du conflit que l'alimentation électrique de la centrale nucléaire est coupée, a souligné l'opérateur ukrainien de l'énergie nucléaire Energoatom.

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s'est inquiété lundi sur Twitter du fait que "la situation en matière de sûreté nucléaire à la centrale (était) extrêmement vulnérable".

"Nous devons nous mettre d'accord pour protéger (la) centrale maintenant ; cette situation ne peut plus durer", a-t-il dit.

Réunis ce week-end lors d'un sommet au Japon, les pays du G7 ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine, en accueillant notamment le président ukrainien Volodimir Zelensky.

Lundi, le Danemark a dit vouloir accueillir en juillet un sommet pour discuter d'un plan de paix entre l'Ukraine et la Russie, qui impliquerait également l'engagement de l'Inde, de la Chine et du Brésil.

"Pour commencer, nous devons nous efforcer de créer un engagement mondial en faveur de l'organisation d'une telle réunion", a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères Lars Lokke Rasmussen en marge d'une réunion avec ses homologues de l'Union européenne à Bruxelles.

(Reportage Pavel Polityuk et Dan Peleschuk à Kyiv, avec Lidia Kelly à Melbourne et et Jacob Gronholt-Pedersen à Copenhague, version française Kate Entringer et Blandine Hénault, édité par Blandine Hénault)

8 commentaires

  • 22 mai 13:54

    Ces ruines valent-elles la vie de soldats? ruSSes ou ukrainiens ?


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