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Attaque au camion à Nice, des dizaines de morts, l'assaillant tué
information fournie par Reuters 15/07/2016 à 02:01

ATTAQUE SANGLANTE AU CAMION À NICE

ATTAQUE SANGLANTE AU CAMION À NICE

PARIS (Reuters) - Un homme au volant d'un poids lourd a foncé jeudi soir à vive allure sur la foule à Nice pendant le feu d'artifice du 14-Juillet, faisant "plusieurs dizaines de morts et de blessés" avant d'être tué par la police, a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

L'assaillant a également tiré sur la foule, très dense, et des armes et des grenades ont été retrouvées dans le camion, a déclaré sur BFM TV le président de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi, qui citaient des policiers.

La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.

"A ce stade, on ne peut qualifier les choses encore d'attentat. C'est un événement qui présente beaucoup d'ingrédients qui le laissent penser", a dit sur BFM TV le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre.

Les autorités ne se prononcent pas pour l'heure sur la nature de l'attaque qui survient dans un climat sécuritaire tendu en France. François Hollande avait déclaré à la mi-journée lors de son interview du 14-Juillet que la menace restait élevée en France, cible d'attentats meurtriers en janvier et novembre 2015.

"A priori, un individu à bord d'un camion a foncé dans la foule sur la promenade des Anglais où il y avait une densité de personnes particulièrement importante, (...) il a provoqué la mort et blessé grièvement (de) plusieurs dizaines de personnes", a dit le porte-parole du ministère de l'Intérieur sur BFM TV.

"Il a été neutralisé par la police et les investigations maintenant vont se concentrer autour de cet individu et d'éventuels complices qui auraient pu participer à la commission de ces faits et réussi à prendre la fuite", a précisé Pierre-Henry Brandet.

Il n'y a ni prise d'otages ni hommes retranchés, comme le laissaient entendre des messages sur les réseaux sociaux, a-t-il souligné.

"UNE SCÈNE D'HORREUR"

Une source policière citée par iTELE fait état d'au moins 73 morts. Le quotidien local Nice-Matin a fait état par la suite de 74 morts et 42 blessés en urgence absolue.

"C'est une scène d'horreur", a témoigné sur iTELE le député (les Républicains) des Alpes-Maritimes Eric Ciotti.

"Un camion fou a foncé sur près de deux kilomètres sur le trottoir Sud de la promenade des Anglais, (...) jusqu'à ce que le camion soit intercepté et le chauffeur abattu devant le palais de la Méditerranée", a-t-il dit.

Les habitants de Nice ont été invités par les autorités à rester chez eux ou à couvert.

Des témoins s'exprimant sur BFM TV et iTELE ont raconté avoir vu un camion blanc imposant foncer à vive allure sur la foule massée pour le feu d'artifice du 14-Juillet sur l'artère principale de Nice, laissant derrière lui des dizaines de victimes, décédées ou blessées.

"C'était un poids lourd de 15 mètres de long qui roulait à 90 km/h", a raconté sur iTELE un témoin, ajoutant que des personnes avaient tenté de s'accrocher aux portes du véhicule pour l'arrêter.

Des photos montrent le camion blanc criblé d'impacts de balles, notamment sur le pare-brise.

Le "plan Blanc", instauré en 2004 pour "les situations sanitaires exceptionnelles", a été mis en place. Des témoins ont raconté sur des médias qu'une discothèque notamment était utilisée par les secours comme unité médicale et que des restaurants avaient fourni des nappes pour recouvrir des corps.

"Il y a une mobilisation énorme de la chaîne de secours", a dit Pierre-Henry Brandet.

François Hollande, qui était en déplacement privé en Avignon, a regagné Paris dans la nuit de jeudi à vendredi pour se rendre au centre de crise mis en place au ministère de l'Intérieur où se trouve également Manuel Valls.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, était attendu à Nice dans la nuit.

Ce dernier a informé le chef de l'Etat et le Premier ministre à 23h30 jeudi, a-t-on appris dans l'entourage du chef du gouvernement.

(Sophie Louet avec Elizabeth Pineau, Simon Carraud)

2 commentaires

  • 15 juillet 03:13

    pour une fois la france fait jeu egal avec l'irak


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