Emmanuel Macron s'est rendu jeudi sur la base aérienne d'Istres, où se trouve une partie des forces aériennes nucléaires françaises, les FAS (Forces aériennes stratégiques). Accompagné par le nouveau chef d'état-major des armées (CEMA) François Lecointre, promu le matin même général d'armée (cinq étoiles), le chef de l'État était en quelque sorte venu pour faire baisser la tention née de la crise avec le général Pierre de Villiers, démissionnaire. Il a donc rappelé lors d'une allocution sur le front des troupes quel « respect » lui inspirent les forces armées, auxquelles il avait tenu à rendre visite, à l'hôpital militaire de Percy ou au Mali dès les premières heures de son mandat : « Je sais ce que la Nation vous doit. »
Il a aussi donné, pour la première fois sous cette forme, sa conception de la relation des soldats français avec la société qui les entoure. De la même manière qu'il souhaite qu'un chef d'état-major ne s'exprime pas devant les députés ? ou ailleurs ? sur les questions budgétaires, il insiste sur la nécessité pour les militaires de préserver la confidentialité de leurs activités, tout en disant qu'il mesure « l'ingratitude de missions qu'on ne peut raconter, de secrets qu'on ne peut partager, de ce qu'on ne peut dire ni aux proches ni aux familles. Mais c'est que votre quotidien, et la crédibilité même de notre pays, c'est la condition de la crédibilité de la France sur la scène...
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