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Argentine: contrôler l'inflation prendra 18 à 24 mois (Milei)
information fournie par Boursorama avec AFP 20/11/2023 à 17:04

Le président élu d'Argentine, l'ultralibéral Javier Milei, a estimé lundi qu'il faudra "de 18 à 24 mois" pour parvenir à contrôler l'inflation, actuellement de 143% par an, et confirmé un vaste programme de privatisations.

Javier Milei a été élu président de l'Argentine le 19 novembre 2023. ( AFP / LUIS ROBAYO )

Javier Milei a été élu président de l'Argentine le 19 novembre 2023. ( AFP / LUIS ROBAYO )

"Si l'on réduisait aujourd’hui l'émission monétaire, ce processus prendrait entre 18 et 24 mois", pour "la ramener aux niveaux internationaux les plus bas", a déclaré Javier Milei à Radio Continental à propos de l'inflation au lendemain de sa large victoire avec 55,6% des voix.

L'économiste ultralibéral a pour autant assuré qu'il ne comptait pas lever le contrôle des change immédiatement, sinon "on arriverait à une hyperinflation".

"Il faut d'abord régler le problème des +leliqs+", un instrument de dette à court terme émis en pesos par la Banque centrale pour soutenir le peso, mais à un niveau insolvable selon Milei.

Il a réaffirmé son intention d'éliminer à terme la Banque centrale, qui selon lui "vole" les Argentins.

"La dollarisation sera la façon de le faire. La monnaie sera celle que les Argentins choisiront librement. Au fond, tu dollarises pour te débarrasser de la Banque centrale".

Il n'a pas donné d'échéancier pour cette "dollarisation" de l'économie.

Milei a aussi insisté que son programme de privatisations sera de grande portée, et que "tout ce qui peut être dans les mains du secteur privé le sera".

Il a notamment cité l'entreprise pétrolière nationale YPF, mais aussi des médias publics tels l'agence Telam ou la télévision TVP, "devenue un mécanisme de propagande", a-t-il dit dans une interview distincte sur Radio Mitre.

Concernant le Fonds monétaire international (FMI), auquel l'Argentine peine à rembourser un prêt de 44 milliards de dollars octroyé en 2018, Milei a assuré que son équipe "dialogue depuis un bon moment avec les gens du FMI".

Mais le programme d'ajustement budgétaire du Fonds "est mort", car le pays est selon lui bien au-delà des objectifs de déficit, "près de 3% du PIB au lieu de 1,9%". Il faut corriger cela "le plus rapidement possible".

Concernant les secteurs publics de l'éducation et de la santé, il a assuré qu'ils "ne peuvent pas être privatisés car du ressort des provinces", l'Argentine étant un Etat fédéral.

Lui prêter l'intention de privatiser ces deux secteurs "faisait partie de la campagne de peur" menée à son encontre, a-t-il dénoncé.

Milei a enfin indiqué qu'il voyagerait "dans les prochains jours" aux Etats-Unis -- à Miami et New York -- puis en Israël, mais des déplacements a titre privé, avant sa prise de fonction le 10 décembre.

1 commentaire

  • 20 novembre 18:04

    voila le programme à suivre en France,avec laudiovisuel soi disant public ,lAFP et la banque de france et l agence tresor qui nous endettte avec un taux dintérêt indexé sur linflation européenne !
    a les mondialistes macron


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