Mardi, le Premier ministre Manuel Valls a déclaré qu'un "apartheid territorial, social, ethnique" se serait "imposé" en France. Au vu de cette sortie, les réactions politiques ont été légion, la plupart pour pointer du doigt l'emploi d'un mot dont la consonance dérange. Florilège. - Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius : "Au sens juridique, l'apartheid, c'était le fait que juridiquement tous ceux qui étaient noirs n'avaient pas les mêmes droits que les Blancs. Le problème n'est pas en France un problème juridique, c'est un problème de réalité. Donc, ne nous disputons pas sur les mots, la réalité, c'est qu'il y a une ségrégation, et il faut lutter contre elle", a-t-il réagi sur RTL. - Pour Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée , il s'agit "d'un mot qui est certes fort, mais c'est un mot qu'il avait déjà utilisé, et qui parce qu'il est fort, montre l'exigence républicaine à laquelle nous sommes confrontés. Il y a des fractures, énormes, béantes sur notre territoire qu'il convient de résoudre." Et le député de Seine-Saint-Denis de défendre son Premier ministre : "Quand Manuel Valls parle d'apartheid ici, ce n'est pas un système politique qui aurait été érigé, comme on peut en parler ailleurs. Ça veut dire qu'il y a des endroits dans nos villes aujourd'hui, dans nos banlieues, dans un certain nombre de parties du territoire où l'on s'organise en laissant beaucoup trop de...
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