Depuis que le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a dévoilé dimanche une série de documents décrivant les montages financiers mis en place par la fille de l'ex-président angolais Jose Edouardo dos Santos pour, dit-il, siphonner l'argent des sociétés publiques du pays ? c'est la stupeur dans le monde entier. Mais en Angola, il n'en est rien. « Nous étions tous au courant », disent les Angolais interrogés par l'Agence France-Presse. Beaucoup souhaitent qu'elle débouche sur une lutte contre la corruption « dans tous les secteurs » du pays.Lire aussi Angola : Isabel dos Santos, les pieds dans le tapis du Luanda LeaksLire aussi L'Angola, une affaire de familleInterrogationsLa justice angolaise a promis d'utiliser « tous les moyens possibles » pour ramener en Angola Isabel dos Santos, surnommée « la Princesse », qui vit essentiellement entre Londres et Dubai, pour y être jugée, après les révélations des LuandaLeaks par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ). « Cette enquête est bien tardive. Nous savions tous que la fortune d'Isabel dos Santos était bâtie sur l'influence de son père et le détournement des fonds publics », témoigne Geraldo Dala, un professeur de philosophie. « Comment une femme de trente ans aurait-elle pu devenir la plus riche fortune d'Afrique autrement ? »Isabel dos Santos, 46 ans, qui fut proclamée comme la première milliardaire d'Afrique par le...
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