Si le temps de l'impunité a pu durer pour Isabel dos Santos, il est désormais terminé. Celle qu'on a présentée pendant des années comme la femme la plus riche d'Afrique est partie pour n'être plus que l'ombre d'elle-même quant à sa fortune. Accusée de corruption active, la fille de l'ex-président de l'Angola, Eduardo dos Santos à qui les autorités de son pays reprochent d'avoir effectué des détournements de fonds publics est plus que jamais dans la ligne de mire de la justice angolaise. « Nous utiliserons tous les moyens possibles et nous activerons tous les mécanismes internationaux pour la ramener Isabel dos Santos dans le pays », a déclaré sur les ondes de la radio nationale le procureur général Helder Pitra Gros. « Mes services ont demandé le soutien international du Portugal, de Dubaï et d'autres pays », a-t-il poursuivi, permettant de se rappeler qu'à titre essentiel Isabel dos Santos vit actuellement entre Londres et Dubaï. Pourquoi de telles déclarations ? C'est que, ce dimanche, le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), déjà à l'origine des révélations des Panama Papers, accuse la fille de l'ex-président Eduardo dos Santos, à l'issue d'une enquête menée dans les méandres de l'économie angolaise, d'avoir tout simplement « siphonné les caisses du pays ».Lire aussi Il était une fois, Isabelle dos Santos, princesse angolaiseCe que l'enquête du Consortium a révéléConcrètement,...
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