Angela Merkel persiste et signe. Malgré les critiques qui s'abattent sur elle de toutes parts, la chancelière allemande a tenu à réaffirmer son intransigeance dans un discours qu'elle a prononcé, mardi matin, devant les députés du Bundestag. Attachée plus que jamais au pacte européen de stabilité, elle juge que ce texte en faveur de la "croissance et de l'emploi [...] constitue un excellent cadre [qui] fixe des règles claires et des limites". L'exemple allemand prouve, selon elle, qu'un État respectueux du pacte peut afficher un bilan économique flatteur.
La chef du parti chrétien-démocrate (CSU) a ainsi estimé que son pays "reste une ancre de stabilité et un moteur de croissance pour la zone euro et l'ensemble de l'Union européenne". Avec une croissance nette de 1,8 % en 2014 et de 2 % prévue l'an prochain, la République fédérale n'aura pas besoin d'émettre de nouvelles dettes publiques en 2015, une première depuis... 1969.
Les épines Cameron et Renzi
Concernant la nomination du prochain président de la Commission européenne, à l'ordre du jour du conseil européen prévu jeudi et vendredi à Bruxelles, Angela Merkel a réaffirmé qu'elle soutenait toujours Jean-Claude Juncker, le candidat du PPE. Son élection sans unanimité des États membres ne serait d'ailleurs "pas un drame" pour la chancelière. "Nous avons besoin d'une majorité qualifiée. [...] Je veux souligner que c'est exactement ce qui est prévu dans les traités", a-t-elle...
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