Trop, c'est trop... Les principales organisations patronales en Allemagne ont décidé de taper du poing sur la table contre les décisions du gouvernement fédéral qui pénalisent, selon elles, la bonne conduite de leurs affaires. Dans un communiqué commun, la fédération allemande de l'industrie (BDI), la fédération des chambres de commerce (DIHK), la fédération des employeurs (BDA) et la fédération de l'artisanat (ZDH) demandent à la grande coalition au pouvoir à Berlin de cesser "de remonter sans cesse l'horloge des réformes". "Les entreprises ont besoin de voir des signaux tangibles en faveur de l'investissement", expliquent ces représentants patronaux. Ce "coup de sang" des employeurs contre un gouvernement piloté par des chrétiens-démocrates (CDU) est rarissime. Mais l'avalanche de nouvelles lois jugées pénalisantes les a contraints à afficher leur colère au grand jour.
L'introduction, le 1er janvier dernier, d'un revenu plancher de 8,50 euros de l'heure a été mal perçue par de nombreuses sociétés, notamment dans les régions de l'ancienne RDA. Une enquête effectuée par le DIHK auprès de 27 000 compagnies montre que 52 % des employeurs basés dans les nouveaux Länder s'inquiètent des conséquences de la hausse des salaires sur leurs activités. "C'est un coup de frein à l'emploi", résume Martin Wansleben, le directeur général de la fédération des chambres de commerce. Ulrich Grillo confirme cette analyse. Le smic "ne va pas...
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