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Allegri, le museau fut trop court
information fournie par So Foot 20/05/2024 à 00:20

Allegri, le museau fut trop court

Allegri, le museau fut trop court

Viré par la Juve à la suite de son comportement en marge de la finale de la Coupe d’Italie, Massimiliano Allegri a vu le couperet tomber, mettant ainsi fin à son aventure turinoise. De son deuxième passage à la Juve resteront cette victoire en Coupe d’Italie, et surtout trois saisons où a régné l’ennui.

Le Bologne-Juve de ce lundi 20 mai avait une belle allure de grand-messe pour un passage de témoin. Si depuis plusieurs jours, Thiago Motta fait tout pour éteindre les rumeurs qui l’envoient sur le banc de la Vieille Dame l’été prochain, l’ancienne sentinelle du PSG n’aura même pas l’occasion de saluer son potentiel futur prédécesseur au Renato-Dall’ Ara, le sublime stade de Bologne, qu’il connaît désormais par cœur et qu’il a mis à ses pieds. Vous l’avez compris : en plus de se présenter en Émilie-Romagne dans la peau du chasseur – la Juve possédant le même nombre de points que Bologne, mais une moins bonne différence de buts après le nul (1-1) à l’aller –, les Bianconeri feront donc le voyage sans Massimiliano Allegri. En poste depuis 2021, le technicien né à Livourne n’a pas survécu à son après-match lunaire de la semaine passée en Coupe d’Italie malgré la victoire des siens sur l’Atalanta (1-0). Le clin d’œil est puissant : comme à l’issue de son premier cycle en 2019, Allegri a pris la porte un 17 mai.

« Je viens et je t’arrache tes deux oreilles  »

Cette fois, c’est un craquage qui a mis fin aux trois longues années d’ennui d’Allegri sur le banc de la Vieille Dame. S’il avait déjà tombé la veste pour s’en prendre au quatrième arbitre dans les dernières minutes de la finale, « Mad Max » ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Au moment des célébrations avec ses joueurs de ce seul trophée glané en trois ans, la quinzième Coupe d’Italie de l’histoire de la Juve, il a indiqué à son directeur sportif Cristiano Giuntoli d’aller voir ailleurs. Plus grave ensuite, dans les coursives, il s’en est pris à un journaliste : Guido Vaciago, directeur du journal turinois Tuttosport, qui a lui-même raconté la scène dans les heures qui ont suivi ces menaces physiques. « “Directeur de merde ! Écris la vérité sur ton journal, pas ce que te dit le club !” (…) Il m’a attrapé, poussé et m’a hurlé avec son doigt sous mon nez : “Tu sais que je sais où venir te choper. Je sais où t’attendre. Je viens et je t’arrache tes deux oreilles. Je viens et je te tape dans le nez. Écris la vérité sur ton jou

Par Andrea Chazy pour SOFOOT.com

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