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Algérie: vers un pouvoir civilde façade?
information fournie par Le Point 09/12/2019 à 15:40

Pilier du régime, historiquement habituée aux coulisses, l'armée algérienne sera-t-elle contrainte d'exercer le pouvoir au grand jour ? La question mérite d'être posée. En effet, en imposant une présidentielle le 12 décembre, pourtant massivement rejetée, l'état-major veut reconstruire une « façade civile », derrière laquelle il retournera tirer les ficelles, avertissent un nombre d'analystes.Lire aussi Mohamed Charfi : « L'élection est la clé pour sauvegarder le pays »Des militaires qui ont trop longtemps confisqué le pouvoirAvec la chute d'Abdelaziz Bouteflika, contraint en avril à la démission après vingt ans au pouvoir par un mouvement (hirak) populaire inédit de contestation, « le haut commandement militaire s'est retrouvé contre son gré sur le devant de la scène, exerçant le pouvoir réel », rappelle Moussaab Hammoudi, chercheur doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales (Ehess) de Paris. « C'est une situation très inconfortable pour lui, car il aime être caché » au sein d'un système caractérisé par l'opacité, souligne le chercheur qui travaille sur l'autoritarisme en Algérie.Ce « haut commandement militaire » aux contours mal définis s'incarne pour les Algériens sous les traits du général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'armée depuis quinze ans, qui donne publiquement le « la » à un président par intérim effacé ? Abdelkader Bensalah ? et à un gouvernement chargé...

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