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Algérie: un an après, le hirak à la croisée des chemins
information fournie par Le Point 19/02/2020 à 15:22

Il y a un an, une marée humaine a déferlé dans les villes algériennes pour s'opposer au cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika que voulait imposer le clan présidentiel. Le hirak est né. Ce 22 février 2019, malgré les efforts de l'ancien régime pour bloquer les manifestations annoncées sur les réseaux sociaux, rameutant forces antiémeutes et relais médiatiques pour mater ce mouvement, les Algériens sont sortis en masse et ils ont réussi l'impossible, quelques semaines après : faire tomber le président Bouteflika, au pouvoir depuis vingt ans.Lire aussi Algérie ? Zoubir Arous : « Il y a un avant et un après 22 février »Lire aussi Algérie : la contestation monte contre le cinquième mandat de BouteflikaLa réponse du systèmeUn an après, la question reste posée : pourquoi les manifestations se poursuivent-elles ? Du point de vue des autorités et d'une certaine opinion, les revendications principales du hirak ont été satisfaites. La caste des Bouteflika n'est plus au pouvoir, le frère cadet du président déchu, qualifié de « régent » du pays, est condamné à 15 ans de prison pour « complot ». Les principales figures du régime Bouteflika sont poursuivies ou en prison, notamment deux ex-Premiers ministres, des ministres, des préfets, un patron de la police, le chef de la gendarmerie? Tous poursuivis pour des affaires de corruption. Les puissants oligarques qui profitaient de leur proximité avec le pouvoir des Bouteflika,...

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