Le verdict est tombé ce mardi 10 décembre. Sur le banc des accusés : Ahmed Ouyahia, 67 ans, fut quatre fois Premier ministre entre 1995 et 2019, dont trois fois durant les vingt ans de présidence Bouteflika, et Abdelmalek Sellal, 71 ans, dirigea le gouvernement de 2014 à 2017 et quatre campagnes électorales du président déchu. Jugés pour des faits de corruption à Alger, ils ont écopé respectivement de 15 et 12 ans de prison ferme dans un procès annoncé comme historique. Ils comparaissaient depuis une semaine avec d'autres ex-hauts dirigeants politiques et de grands patrons pour des malversations dans le secteur de l'industrie automobile.Lire aussi Procès anticorruption en Algérie : la justice partie pour frapper fort« Procès historique »« Certains hommes d'affaires géraient des sociétés-écrans tout en bénéficiant d'indus avantages fiscaux, douaniers et fonciers », selon le procureur, cité par les médias. Le scandale automobile a entraîné une perte financière pour le Trésor public estimée à plus de 128 milliards de dinars (975 millions d'euros), selon le chiffre donné par l'agence officielle APS.Abdeslam Bouchouareb, ancien ministre de l'Industrie, en fuite à l'étranger, a, lui, été condamné par contumace à 20 ans de prison. Deux autres ex-ministres de l'Industrie Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi ont écopé de 10 ans d'emprisonnement. Ancienne préfète, Nouria Yamina Zerhouni, qui comparaissait libre à la...
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